Le pragmatique romantique

Ou l'inverse.

2005/11/30

 

Il est 23h20

Et j'ai encore trois lavabos de vaisselle à faire. Désolé, je devais vous partager ça... ça fait du bien, presque.

 

Poème d'amour béat avec beacoup de mots

Moi j'aime d'absolu.
Moi j'aime absolument au complet, sans retenue.

Je vous le concède, écrire sur l'amour et débuter de "Moi",
ça peut paraître contradictoire ou complètement parvenu en soi,
mais je vous assure c'est fondation d'espoir réel ainsi que d'émois.

Elle, ma muse fière.
Elle, brasier fantasmagorique.
Elle, invoque l'idéaliste et le pragmatique.
Elle, sait provoquer le romantique et rétorquer au cynique.

Relation de l'entière.
Totale flambée allégorique.
Pourtant, dans nos aucunes demi-mesures dogmatiques,
dans nos réflexions de toujours et de tout, sans rien d'inique...

Nous n'avons jamais été si fébriles que si calmes.

Nous pouvons bâtir des éternités, des promesses, des cathédrales.
Nous avons, d'emblée, pérennité, sagesse, feu viscéral.
De l'immensité, notre petitesse relative,
n'empêche point joie superlative.

Équilibre. Paix. Sans compromis. Harmonie.
Être tant par l'autre, être temps de l'autre.

Inventer. Créer. Rêver. Esprit. Ainsi apôtres.
Du mieux, du possible, de la cérémonie.

Dziitt. Choc électrique. Synchronicité. Intensité.
I was made for loving you. You were made for loving me.
Tu m'as appris à faire rimer amour avec tout le temps, baby.
Simplicité. Improvisé. Ou planifié. Sérénité. Immensité.

Tu as même été celle, qui par ta poésie à toi, planète rebelle,
a su mordre ma peau doucement, fait fougue de rythmes de peau salée.
Dérive à tes rivages, facile, jeux et mots et plaisir salacés.
Je t'admire, te regarde, te dévore, t'adore, vraiment, Cybèle.

J'ai souvenir de nos débuts, d'hiers qui me semblent si loin,
ayant eu avec toi tant et tant en temps rempli d'autant rejoints.

Je me promenais, sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu,
guitares punk dans mes oreilles, cheveux longs et manteau de cuir noir,
j'avais envie de dire bonjour à n'importe qui, ce fût toi, mon espoir,
t'étais pas n'importe qui, tout de suite je t'ai reconnue.

Depuis lors, depuis l'or, cueilli à tes mots et tes sourires,
depuis le bleu d'océan ou de ciel de campagne de tes yeux où j'ai plongé,
depuis souvenirs partagés de béru, de brel, the cure, de starmania, j'ai songé,
que c'est d'éternité passée que je t'aime, j'ai dû jadis en mourir.

Sourire. Mais non.
Tu sais ça aussi.
On ne vit qu'une seule fois.

C'est ce que je prétends, pas toi,
ça va, nous savons aussi, merveille,
être différents sans être indifférents.

C't'aujourd'hui, l'jour de l'an, faut changer d'maîtresse...
Moi je garde la mienne mon Joe, pour toute la vie,
c'est ça que j'lui dis, mon Joe, c'est ça que j'lui dis,
jamais de fin, jamais de fin, jamais de détresse.

Tout près d'une chandelle, ou de sauge qui encense,
dans son lit, à ma table, dehors, en public ou dans l'intimité,
même ses stress de vie, même ses larmes, même ses doutes, inimités.
elle est, sans contredit, sans aucun doute, d'amour l'essence.

Je t'aime.
Je t'aime full super extracalifigoricieusement.
Je t'aime tendrement et follement.
Je t'aime.

J'ai 40 vérités romantiques que j'ai commencé à te déclarer.
Déjà 20 de dites, il me semble, faut te préparer,
je sais, je sais, je t'ai déjà déclaré même notre épitaphe,
faut le faire, quand même, mais je n'ai pas pu m'empêcher ce paraphe...

Ici reposent en paix, encore, comme toujours, comme leurs jours,
Jude Sylvain Carle et Yannick B. Gélinas
Si vous écoutez attentivement, vous pourrez entendre un bruissement,
des rires la complicité pure de leurs chuchotements.

2005/11/29

 

Me semble...

Comme la neige a fondu. Ma vitre est un jardin d'eau japonais feng-shui full tendance. Ou quelque chose du genre.

Je peux bien faire écrire ma blonde sur mon blogue sans blague ça débloque pas plus. Non mais j'aime beaucoup le concept de la laisser écrire ici, on partage vraiment tout, on est pas du genre à-moitié, plutôt même des passionnés sans demi-mesures (et double rations). Je dois écrire moi-même tout de même.

Ne reculant devant rien (surtout pas un comptoir rempli de vaisselle sale!) j'ai pris mon courage à une main (une bière dans l'autre et les 10 doigts sur le clavier) et j'ai décidé de vous écrire des n'importes quoi sauce secrète Rubyjam. Bon, j'avoue, ils étaient à veille de passer date avec le rythme que je tiens ici ces dernières semaines, mais promis y'a pas encore de mousse dessus. Ou si peu. Anyway avec ben de l'ail ça paraît pas après la cuisson. Donc.

Je pourrais vous raconter que je suis heureux en amour et que j'ai une certitude paisible d'avoir trouvé une moitié qui me complète, qui m'égale (son ego est aussi gros que le mien) et qui me fait me dépasser. Mais ça serait un peu difficile d'expliquer toutes les connections qui se passent entre nous. On à tenté de décrire le tout comme "c'est trop", "c'est parfait" ou "c'est divin" mais honnêtement, on travaille encore sur le néologisme qui pourrait décrire précisément ce qu'on vit. À date c'est l'onomatopée "dzzittt" qui exprime le miens toutes nos synchronicités et nos similitudes de complétudes (zut, ça a presque l'air sérieux mon affaire).

Je pourrais aussi vous raconter tout se qui se passe dans ma vie professionnelle, ça carbure à 200mph, je suis sur un high pas possible professionnel ces jours-ci, vraiment le feeling intense d'être "dans la zone", de performer et de mettre en place de grandes choses. Mais je vous épargne les détails, peut-être plus de détails sur mon autre blogue la semaine prochaine. Maybe dis-je. Alors qu'est-ce que je pourrais bien vous raconter comme bêtise pour poursuivre ma contribution à l'accroissement du quasi-néant cybernétique? Mais qu'est-ce que? Quoi donc?

Que j'ai une petite chatte de quelques mois couchée sur ma table de cuisine (à donner, la chatte, pas la table) parce que mon ex est partie en Europe et m'a dompé les chats (2, j'en avais déjà un qui restait, vestige d'un passé ou elle avait encore le pouvoir de prendre ce genre de décision dans cette maison, mais que voulez-vous, les enfants ça s'attache à ses petites bêtes bêtes, donc là ça fait trois et c'est pas mal je trouve). Que mes enfants, tels que croqués sur le vif au salon du livre la semaine dernière sont les plus beaux les plus fins les plus intelligents les plus gentils les plus vifs les plus drôles du monde entier? Mais avec quelle objectivité pourrais-je déclarer de telles choses? Hein, je vous le demande (ben pas vraiment, ce sont vraiment les plus toute ça, alors ça sert à rien d'argumenter là dessus).

Je pourrais vous raconter mon périple entre mon clavier et mon frigo, pour aller remplir mon verre de bière, ce pénible 5 pied et demi (ouais en impérial) de douleur de ma gorge sèche et aride tel un Sahara à canal évasion, mais non. Je ne le ferais pas, parce que je suis déjà revenu à ma place, entre le "non" et le "Je", c'est quand même pas pire long un point à la fin d'une phrase. Je pourrais répondre à la perche tendue de la Matoue et vous révéler mes 20 vérités inavouables, ça me tente, j'avais même un concept ou chaque vérité impliquais un(e) blogueur(euse) avec un hyperlien en prime, ça vous énerve hein (potentiel blogueur(euse)s en potentiel hyperlien)? Mais pas ce soir, retenez encore votre souffle quelques jours, j'ai aussi 2 autres spins sur le concept en tête, rien n'est décidé encore, comme si ce genre de chose se décidait vraiment à l'avance.

Je pourrais vous dire que j'ai quelques chapitres de mon livre en tête qui doivent se faire étendre sur électrons pour la postérité, que ça progresse bien et que mon canevas d'histoire est maintenant très clair, que j'ai des pages de notes sur la structure et les concepts tissés au travers l'oeuvre avec un "o" minuscule, que ça bouillonne dans mes doigts et que le simple fait de vous écrire ce soir ça me fait comme un genre de buzz bizz, que mes mots sont fous de joies de sortir de par mon clavier à l'écran, mais honnêtement je dois vous avouer que je les déclames de vive voix depuis quelques semaines à celle que j'aime, alors c'est pas comme si j'étais totalement en manque d'expression réfléchie et/ou spontanée.

Je pourrais vous raconter aussi toutes les tâches qu'un papa à la maison comme moi fait dans une journée, ça ne serait pas la première fois, et puis sérieusement j'en suis assez fier de tout ça quand je me couche crevé à tous les soirs que mes enfants sont avec moi, je pourrais vous raconter comment on s'entends quand même très bien, de mieux en mieux, leur mère et moi et de quelle manière elle a été accueillante pour celle avec qui je partage ma vie maintenant, qu'elle est partie à Paris rencontrer l'homme qu'elle croit aimer (l'avenir nous le dira, je lui souhaite), que mon divorce est sur papier enfin réglé ou presque (que des broutilles administrative, mais les parties sont contentes des ententes de part et d'autres), que c'est trippant de voir Yannick et mes enfants s'apprivoiser mutuellement (de belle manière), je pourrais effectivement vous raconter tout ça.

Mais ma spécialité à moi, ici sur ce blogue, c'est de ne rien raconter de tout ça avec des mots choisis pour être agréables à lire (je le souhaite) sur un ton qui est mien, celui de la conversation autour d'une bière entre ami(e)s, avec mes yeux allumés et mon verve endiablé, avec mes histoires qui défilent et ma tête qui hoche et qui acquiesce, avec la passion de vous raconter des n'importes quois de vie, juste parce que j'en ai envie et vous aussi. Parce que ça fait partie des plaisirs de la vie d'être comme ça à raconter des tout et des riens, des grandes choses et des petites, des espoirs et des erreurs, des désespoirs et des honneurs. J'ai "chez nous" de Daniel Boucher en tête là... me semble que c'est tout indiqué! Me semble.

2005/11/28

 

Yannou Pirate

Ici Yannou! Je prends la parole sur le blog de Sylvain car mon propre carnet est temporairement hors service. Juste au moment fatidique, alors que je venais de recevoir le relais de Matou(e) qui me refilait la tag des 20 vérités, mon fournisseur a tout bloqué. Trop pour le net. Mes vérités étaient-elles trop lourdes de conséquences? Boum! Black out! Réduite au silence blogguien. Cela me donne jusqu'au 1er décembre pour me tourner la langue 7 fois dans la bouche avant de vous révéler ces brûlantes vérités, et/ou choisir les plus légères, les plus divertissantes. J'aime bien créer ce build up au fond. Et cela me donne l'occasion de me faire pirate sur le carnet de Sylvain. Hehe. Au moins je donne l'occasion de faire un peu d'activité ici, car certains pourraient me croire responsable des silences de cet espace. Oui, un peu, je l'avoue. Mais il va bien le monsieur, je vous jure.

Tant qu'à être ici, et à ne pas avoir mon carnet, je pousse mon squattage pour vous donner d'autres nouvelles, je m'invite sur cet espace pour faire carnet en mon nom sous son nom. De toute façon ce soir je suis chez lui, dans sa banlieue, avec ses enfants. J'ai fait le souper (un couscous rapido), la vaisselle, aidé la grande à faire ses devoirs. J'étais arrivée en salvatrice avec mon imprimante pour son article sur les insectes de bolivie. Je me demande un peu comment il y arrive tout seul. À deux c'est bien pour s'occuper de trois enfants, mais seul! Ou la. Enfin bon, je lui lève mon chapeau, et je ne peux que l'aimer davantage de toute cette patience, de tout cet amour magnifique qu'il a pour ses enfants, adorables au demeurant. Moi je me sens bien, tout est simple, comme le reste.

Il faut dire que nous avons fait le plein de moments amoureux à deux avant de retrouver les enfants cette semaine (moi je retourne à mon 4 et demi plateauien, ce n'est qu'une petite visite ici dans la semaine, un impromptu, comme mon écriture dans son espace). On y va par petites bouchées. Je dois être le Petit Prince et penser au renard. Apprivoiser. Doucement. Pour moi, pour lui, pour les enfants et tout le monde que cela implique. Mais nos "doucement" sont si doux que tout coule à merveille. Presque trop, on serait tenté de dire. Tous les deux on en revient pas. De toutes nos synchronicités, de toute cette facilité, de tous nos hasards et nos temps qui s'accordent si bien. Alors je parlais de nos beaux moments ensemble, oui. Superbe fin de semaine que nous avons terminé hier au show d'Équiterre en compagnie de Patricia, celle par qui nous nous sommes liés de carnet à carnet, en passant par chez elle. La (presque) fin de semaine avait débuté avec une fête délirante aux huîtres jeudi avec Joss. Poursuivit par toute une série savoureuse de petits riens qui sont infiniement grands pour nous. Prendre le temps de savourer le temps, les sourires, les peaux assemblées, l'étincelle dans l'oeil, la folie et la gourmandise en couverture. Prendre le temps de se fondre dans les mots de l'autre, de tout s'offrir et de bien recevoir. De s'aimer sainement. Simplement. J'arrête d'écrire, je lui cède la parole. Parce que vous êtes ici pour lui, après tout!

Je suis de retour chez moi jeudi, passez me voir.

 

Invitée...

Je l'ai invitée chez moi dans la vrai vie. Je me suis dis que je pourrais bien héberger quelques-uns de ses mots, surtout que son propre carnet fait des siennes jusqu'au 1er décembre... voilà.

2005/11/23

 

Quelques notes qui étaient perdues...

Un petit poème écrit quelque part en septembre, pour une correspondante à qui j'avais envie d'écrire de gentils mots, sans plus, ni moins... le lecteur un tant soit peu observateur pourra déceler à qui la missive s'adressait et la lectrice un tant soit peu perspicace n'aura pas besoin de se vanter dans les commentaires de ce fait. ;)

L'hymne de tes denses incertitudes,
s'est fait harmonie ronde de ma solitude.

Tes questions sans clefs mais sans désaccords,
font raisonnance au signifié des à corps,
font résonner l'affect et l'intellect, goulûment,
fondre raison avec ton dialecte irrésolument.

Tes doigts sur un clavier langue troisième,
et glisse les mots que tu harangues, anathème,
le désarroi du doute n'en est pas un désaveu,
lire tes instantanéité en fenêtre, je veux.

Le staccato incessant de ton sens huitième,
rythme à mes mélopées, décidément, ça j'aime...

2005/11/22

 

Rencontre du troisième type, ou quand les intersections sont si heureuses.

Donc, samedi, au salon du livre, j'avais décidé, longtemp d'avance (quoi, au moins 3-4 semaines!) que je ferais de cette journée la rencontre officielle entre mes deux moitiés de semaine et de coeur. Mes enfants allaient rencontrer celle qui fait battre mon coeur.

Zéro stress pourtant. C'était pour être comme le reste. Facile et relax. Je me disais que c'était vraiment facile. J'avais la collaboration de la mère de mes enfants, qui m'avait même manifesté un intérêt positif pour rencontrer ma dulcinée. Les enfants avaient hâte même. Jacob m'avait déclaré : "coudonc, quand est-ce que tu va nous la présenter finalement cette Yannick dont tu nous parles tout le temps?". Et Benjamin : "Non mais tu penses qu'on ne le sait pas, tu penses vraiment qu'on croit que c'est juste ton amie?". Sont trop intelligents.

Alors oui. Samedi. Dormi chez Yannick la veille. Parti en voiture à 8 heures quelques du matin pour passer les prendre chez leur mère. Rencontre sympa. Pas trop de tension. Pas trop. Toute la marmaille dans la voiture. Direction resto à déjeuner. Senzala sur Bernard. Délices. Délires. Ambiance détendue. Bataille de semi-boules de neiges dans le matin froid. Choix exotiques de déjeuners. Conversations faciles. Rires. Ça s'annonce bien.

Le lieu en question avait été choisi pour ses attributs quand même. Endroit neutre. Activité attendue par tous les participants. Intérêts communs pour les livres et la littérature de toutes part. Sortie en ville. Sortie culturelle. Sortie amusante. Faut dire qu'elle avait plus d'un tour dans son sac, c'est une ancienne animatrice de camps d'été. Mes enfants aussi étaient en paix, avec leur mère qui était coopérante, avec le fait que le temps a passé, avec le fait que du côté de leur mère, ces épisodes de "nouveautés" étaient déjà arrivés. Donc un charme. Ils se sont séduits les uns les autres je pense. Moi j'ai simplement observé, ébahi, cette belle scène de vie.

Fusion réussie. Au juste niveau. Parce que je ne cherche pas une autre mère pour mes enfants. Ils en ont une excellente. Parce que je ne veux pas que ma douce hérite de trois enfants comme ça, sans apriori. Mais cette intersection, entre ces deux moitiées de ma vie, elle a fait vraiment du bien. C'était magique de pouvoir avoir autant d'espoirs tous réunis. De pouvoir constater que ça se peut. D'ammarer toutes mes barques. D'entendre Raphaëlle me dire que de glisser comme ça sur les rampes, c'était génial. De voir toutes ces personnes si chères à mon coeur d'un sourire éclatant. Ah zut, faudrais presque partir une musique là. Classique et joyeuse. Vous avez des suggestions? :)

 

Égo et humilité

Ça marche tu encore cette affaire là? Me semble que je ne m'en sers pas aussi souvent qu'avant. Certains (pensifs, mais offline, pas sur leur espace web, dans un souper à Québec, genre) vous diront que c'est parce que je suis en amour, que c'est une conséquence émotive directe. D'autres (cyniques) vous diront que je suis en amour et que c'est une conséquence physique directe. D'autres (dans mon entourage de bureau) vous diront que c'est relié à ce qui se passe au travail. D'autres encore vont soutenir la thèse de la période des examens. Mais non. Rien de tout cela et tout à la fois.

Mais ce n'est pas de ça que je voulais parler. Comme d'habitude. Les détours sont aussi importants que la destionation. The journey and not the destination. Blabla. Tk.

Moi je voulais vous parler de moi. Encore un fois. De mon égo. Parce que, lui-même. Récursif. Sérieusement, je suis le genre de gars avec un égo tellement expansif que quand je m'apprête à couper des oignons pour faire de la soupe au poulet (comme ce soir), je suis certain que *moi* je ne vais pas pleurer des yeux. Pas moi. Je suis au dessus de tout ça. Come on. Je suis mieux que tout le monde. Je ne vais pas me laisser affecter par un tel phénomène physique. Pas moi. Oh non.

La réalité est tout autre. J'ai pleuré. Je me suis demandé quel autre braillage j'aurais pu faire en même temps vu que j'avais une excuse toute naturelle pour le faire. J'ai rien trouvé. Je suis pas mal trop heureux pour ça ces temps-ci. J'aurais pu pleurer de joie? Même pas. J'aimerais mieux le faire pour de vrai. Alors ça m'a frappé. Comme ça. Bang. Dziitt. La confiance en moi-même que j'ai, elle est très précieuse. Elle me vient de mes parents. C'est là tout la clef de toute l'énergie que j'ai pour mes enfants. J'ai cette dette voyez-vous. Pas une dette "que je dois absolument rembourser". C'est plutôt une dette "oh mon Dieu maintenant que je réalise comment c'est précieux je n'ai qu'un seul choix"... C'est de mettre tous mes efforts à faire de même pour mes enfants.

Malgré mes imperfections. Malgré mes idéaux parfois trop grands, parfois insuffisants. Malgré mes erreurs. Malgré mes promesses pas remplies (j'en fais pas mal moins qu'avant d'ailleurs). Malgré moi-même. Malgré mon égo gros comme le Titanic (ouais, c'est voulu comme image). Alors quand j'y pense un peu, pas trop besoin de me forcer, ça me donne une bonne dose d'humilité. Non mais vraiment. Et de reconnaissance. Vraiment. Et je me rends compte que mes enfants, ils sont tellement de mes espoirs, ils portent en eux une certaine promesse d'éternité, de perrenité. Alors quand comme samedi il se passe une rencontre d'une importance majeure entre la femme que j'aime de tout mon coeur et les enfants dont je suis conscient avoir le privilège d'avoir, c'est pas une petite journée.

En fait ça mérire un billet en soi. C'est ça que je vais faire là. Tout de suite après. Avant, je vais aller humer ma soupe au poulet un peu et me déboucher une boréale rousse de fin de soirée, bien méritée...

2005/11/18

 

Après la brosse à dents...

Ceux qui suivent les invincibles comprendront l'allusion à la brosse à dents. Pour les autres, en résumé, la théorie c'est que la brosse à dents ça représente une intimité de couple et une étape importante. Ça fait déjà quelques semaines que ma brosse à dents est chez ma blonde. Mais ce soir, ultime intimité de geek que je suis, elle a maintenant une borne d'accès internet sans-fil sur son réseau pour mon laptop... C'est tellement plus significatif! Hehe. Couché sur son plancher à brancher les fils de réseau pour faire fonctionner tout ça, elle me déclare: "t'es tellement beau comme ça!"...

Hey, non mais sérieux, elle me trouve beau dans toute ma geekitude, qu'est-ce que je peux demander de mieux? :)

2005/11/17

 

Comment conclure?

Levé tôt ce matin. Très tôt. 4h45. Ouch. J'avais des trucs à terminer pour mon travail hier soir et à 10h30 je cognais des clous. Alors j'ai préféré aller me coucher et me lever tôt pour terminer ce matin (enfin j'espère je n'ai pas encore terminé, mais ça avance bien). En fait, si je blogue en ce moment, c'est pour me récompenser d'avoir fait une première heure très productive... J'écris des Use Cases, en gros c'est la définition des interactions entre un utilsateur et un système. C'est un peu plate à faire mais nécessaire dans plusieurs projets. Bon j'arrête de vous embêter avec ces technicalités, ce n'est pas ça que je voulais vous partager ce matin.

Jacob, mon fils de presque 10 ans, s'est levé vers 5h30, il ne dormait plus du tout, il est venu me rejoindre à la cuisine. Papa, je peux écouter la télé? Oui, ok, pas trop fort. Musique Plus. Il est rendu là dans son appropriation de la culture. Ce n'est pas moi qui va l'en empêcher. Hehe. Surtout qu'un des premiers clips qui joue, c'est Smells Like Teen Spirit de Nirvana. C'est une de mes chansons préférée ça Jacob. Ça représente ma génération. Ah, c'est vieux, je ne savais pas. Ouais, c'est ça. Ce n'est pas une chanson récente, mettons... Qu'est-ce que ça raconte? Bonne question. Ça raconte un peu comment ça se sent un jeune à cet âge là, mais c'est surtout des impressions et des sentiments, pas vraiment une histoire.

Ah ok. Ils jouent encore de la musique? Heu, non. Le chanteur est mort (oups). Parce que... parce que... ben parce qu'après cet album là... il... il prenait beaucoup de drogue. Et ça l'a tué. À ce moment là, j'ai eu les yeux pleins d'eau. Mais bordel, qu'est-ce que je peux faire de positif avec cette histoire là moi à 6h du matin? Qu'est-ce que je peux lui apprendre d'autre que la rage de cette chanson, elle conduit aussi à la mort, du moins je ne voudrais pas qu'il en comprenne ça, que ce soit ce qu'il retienne. En tout cas c'est bon, on dirait pas de la vieille musique! C'est ça. Oui c'est bon. Oui ça déménage. Oui c'est de la musique qui me rapelle ma rage et mon énergie, mon étrange mélange de spleen et d'espoir à la fois, état latent mais combien explosif que j'avais en proportions d'espoir beaucoup moins grande à cette époque là...

Alors quelle fût la leçon de cette conversation? La morale? Aucune. Ça arrive c'est affaire là Jacob. Des fois on fait des mauvais choix. Des fois on est triste. Prendre de la drogue ça peut tuer un jeune homme créatif et brillant. Hey, ça aurait pu être moi qui en meure, mais je ne sais pas pourquoi, j'avais compris à cette époque là, déjà, qu'avec la personnalité que j'avais, si je ne faisais pas attention, ça pourrait me tuer. Non, la précédente phrase, je ne l'ai pas dite à mon fils, c'était trop pour ce qu'il est capable de comprendre. Mais je l'ai pensée très fort. Et il a vu la larme à mon oeil.

Tout ça pour vous raconter que je suis très en forme ce matin, rempli de tous les espoirs de la vie, que j'ai un fils merveilleux à mes côtés, que j'ai deux autres enfants extraordinaires qui dorment encore, que je suis motivé par mes nouveaux projets professionnels et personnels, que j'ai des idées plein la tête et le coeur. Mais il n'en a pas toujours été ainsi. Et rien ne garanti jamais que ça va durer, je sais ça aussi, même si je suis très optimiste. Alors oui, c'est ma confession matinale. J'apprécie tellement le moment présent parce qu'il est solidement assis sur mon passé plus qu'imparfait. J'apprécie le moment présent parce que tous les espoirs sont permis pour le futur, permis mais pas acquis ni même dû. Je pense que c'est ça de la reconnaissance...

Ouais, ça ferait une bonne leçon de vie à partager avec mes flots ça... savoir apprécier ce que l'on a, savoir reconnaître d'où on vient, savoir garder espoir dans l'avenir. Pas pire comme conclusion d'une histoire d'un gars qui s'est suicidé au sommet de la gloire. Non mais ça permet de garder une perspective lucide les tragédies de la vie et les idoles qui meurent. Si on a assez de bagage pour digérer tout ça tranquillement et juste assez de confiance en soi pour se dire que ce n'est pas le chemin qu'on va emprunter, celui de la destruction. Ça aussi je sais à qui je dois être reconnaissant pour ça. C'est pour ça que je m'efforce d'être un père entier avec mes enfants. Hey, moi mon père il écoutait Jim Morrison et Jimi Hendrix. J'invente pas tout ça tout seul ces perspectives de vie là, ça fait partie de l'héritage que j'ai reçu!

Merde, j'ai juste la phrase "passez au suivant" dans la tête là. Me semble que c'est pas une bonne conclusion. Mais peut-être que oui...

2005/11/15

 

Une fois par semaine n'est pas coutume...

Ouah. Dites donc. C'est tranquille par ici! Le pire c'est que j'ai plein de billets qui s'empilent dans ma tête là! Sérieusement, j'avais beaucoup plus de temps pour écrire quand j'étais célibataire... Hehe. Ça ne me manque pas du tout, d'être célibataire là, pas d'écrire. Ça me manque ça. Mais c'est combiné à la saison des examens à l'école (on a eu de pas mal bonnes notes, on est fiers!) et aussi au fait que je débute plusieurs très gros nouveaux projets au travail. Donc, tout ça ensemble, ça occupe. Mais là, juste là ce soir, je me vole du sommeil parce que mes doigts ont trop envie de danser sur le clavier. Un ska frénétique sur trompette silencieuse (tout le monde dort ici, même le chat).

La bouilloire frémit à peine sur le feu, je me prépare une tisane. Avant j'aurais bu de la bière, maintenant j'en bois moins. Je suis encore plus idéaliste qu'avant. C'est même rendu que je fais du compost. Un gars de banlieue creuse comme moi avec une éthique de d'habitant du plateau, c'est logique. Mais j'avais jamais fait ça avant. Je me demande bien d'où ça peut me venir de telle idées? Au citron alors. La tisane là, pas la fille en dessous du point d'interrogation. Elle me fait vivre de belle chose cette femme. Vraiment. Je ne pensais pas que j'étais rendu là. On a fait les étapes normale d'un couple qui apprend à se connaître. Mais un peu vite. On est comme ça. Excessifs un peu. Lucides tout de même. Très. Mais passionnés. Pas vraiment de demi-mesures. Mais pas des doubles quart de mesures non plus. Rien de tout cela. Unadultered en anglais.

Une de ces étapes était la rencontre de ses parents. Je vous raconte ça? C'est ça que j'avais promis la dernière fois, je devrais. Je suis allé chez ses parents dans une banlieue sud-est (moi qui connaît plutôt la sud-ouest) samedi il y a deux semaine (ça vous donne une idée du backlog de billets que j'ai dans la tête). Je m'attendais à ce que ça soit smooth, quand même, elle m'avait dit que ses racines étaient évidentes et limpides, j'étais donc bien disposé et ready to go (je reviens mon eau bouille comme c'est pas permis... ok de retour, je fais tremper ma poche dans l'eau bouillante, hey la lectrice là, la poche de thé, pas de pensées abscontes!) Donc, disais-je, écrivais-je plutôt, j'avais le coeur ouvert à l'inconnu, ma belle dame m'ayant fait un topo plus que favorable de sa relation harmonieuse avec sa famille...

Mais tout de même, c'est toujours un peu énervant ces affaires là, et pour rajouter un quotient de difficulté de 1.5 à la pirouette, son père avait décidé que ça serait une bonne occasion pour installer les pneus d'hivers sur la voiture de Yannick. Bon. Moi qui n'est pas trop manuel de base, mais pas poche non plus, c'était quand même pas de la mécanique, juste un changement de pneus, boulons rouillés ou pas, je n'était pas pour me dégonfler comme ça (jeu de mot poche, de tisane). Alors nous arrivons sur les lieux du crime, passionnel, et je serre la main de son père (charmant) de manière vigoureuse (non mais les mains molles, ça me dégoûte! ça commence bien, il a une bonne poigne). Sa mère est très contente de nous voir aussi, je perçois tout de suite d'où Yannick tient son petit air de sauterelle gailuronne.

Donc les pneus. Repeints en plus, d'un joli argenté dans le truc métallique au centre (j'sais pas comment ça se nomme, les fin finauds vous pouvez toujours faire les frais dans mes commentaires avec la bonne réponse). La vraie question, c'était de savoir s'il était pour me jaser ça à n'en plus finir (et me rendre mal à l'aise), ne riens dire du tout et travailler dans un mutisme de garagiste professionnel (et me rendre mal à l'aise) ou encore me poser 2000 questions (et me rendre... vous voyez mes appréhensions là je pense). Bon, le scénario macho pourrait arriver, la fille et la mère sont à l'intérieur pour parler de je ne sais quoi et je suis seul dehors avec son père. Mais pas stressé. C'est très rare que je suis stressé maintenant. Avant tout le temps, mais maintenant, pffft! Alors quel scénario? Rien de tout ça. Juste le bon ton.

D'entrée de jeu il me taquine, en tant que professeur (à la toute récente) retraite, il me dit que les "pousseux de crayons comme nous ce n'est pas nécessairement habile avec des outils, ça serait normal". Quand même, je me débrouille pas mal. Et puis ça fait des années que je ne crayonne plus, je clavière. Mais il avait raison sur le fond si ce n'est sur la forme. Alors les pneus facile. La conversation facile. De retour à l'intérieur. Promenade au sous-sol (et retour dans le temps) par les vieux trucs d'adolescence de Yannou. Cassettes (the cure, the police, béru, the smiths, niagara, alouette). Livres. Et photos. Il y a quelque chose de très particulier de voir la femme qu'on aime par le regard passé de ses parents et amis au travers la pellicule fixée par les âges. Coquine enfant. Jeune ado caractérielle. Ado plus âgée déterminée. Ravissante jeune femme. Photo d'ici, de Belgique, de France, du Mexique, elle a eu la chance de voyager beaucoup avec ses parents. Et je découvre aussi au fil de la conversation avec ses parents que son imagination et sa verve sont des racines profondes aussi. Et ensuite la bouffe!

Gourmands. Nous sommes tous les deux gourmands. Nous fûmes rassasiés. Trucs belges délicieux (c'était quoi déjà le nom?) en sauce. Discussions animés, questions justes assez personnelles (mais pas trop) sur mes enfants, mon travail, mes intérêts, mes projets. Elle est radieuse à mes côtés. Je sais, je sais, je suis d'un ton des plus sirupeux là, mais que voulez-vous. C'est ça que je vis et j'ai rarement écrit de la fiction ici. Musique au salon ensuite. Hehe. Les champs élysés de Dassin. Je vais chercher ma version punk dans la voiture (sur mon laptop), appréciée je crois par sa mère, qui danse sans contrefaçon et sans gêne, elle fait comme chez elle je crois. Son père relance le débat sur les blogues et de quelle manière il croit que ça change le paysage social (et littéraire, et politique, peut-être). Un homme intelligent (et en plus si il me lit, ça va être flatteur ça comme commentaire non? téteux vous dites? ah zut!).

La soirée passe en trombe. Bisous, bisous, bonne route. Je conduis. Calme, à mes côtés, ma flamme fait encore des flammèches. Belle soirée. Difficile à saisir l'essence même. Mais c'est tout aussi bien, avec les flamèches à mes côtés, ça exploserait. Ouais, ça a effectivement explosé, mais un peu plus tard dans la nuit là, on a attendu d'être arrivé. Me souviens plus vraiment si on a dormi. Mais là je ne suis pas pour raconter ça ici là, tout d'un coup que sa mère viendrait lire! Quoi donc? Ah oui, c'est vrai on est quand même dans la trentaine hein. Et elle était très contente de voir sa fille si heureuse, en effet. Mais bon, c'est ma belle-mère maintenant, je peux bien avoir un rapport d'une petite gêne avec elle non? Euh, ben non. Pas vraiment, c'est pas mon genre. Mais la belle-mère là, les petits enfants, on va attendre un peu ok? Non mais j'en voudrais d'autres moi des enfants. Sérieux. Mais pas tout de suite. On veut faire le tour du monde dans la prochaine année. Vivre la vie. Doucement. Férocement. Passionnément (ah zut, un ou deux n?). Fébrilement.

Et je veux lui réciter des poèmes à quatre heures du matin. Et je veux continuer la liste des 40 affaires épeurantes et romantiques que j'ai à lui dire. Et je veux parler avec elle toute la nuit et tout le jour et l'écouter et composer mes rimes dans les siennes. Dans la liste des 40 affaires pathétiquement romantiques, le numéro neuf (de mémoire) c'était notre épitaphe. C'est ça, les mots écrits sur notre tombe. "Et si vous tendez l'oreille, passants, vous entendrez encore les murmures de leur complicité". Quelque chose du genre. J'aime pas à moitié. C'est toujours intense. Non mais d'une douce intensité. Comme de la braise ardente. Oui, c'est ça. Je brûle d'elle de manière ardente. Ah dites donc, ça pourrait faire un pas pire poème ça! Mais je dois aller dormir maintenant. Faut que je fasse des réserves, on se retrouve jeudi soir!

2005/11/09

 

Chers et chères lecteurs et trices...

Ah chers lecteurs et trices, comme je m'ennuyais de vous! Non mais vraiment. Mais me revoici. Je suis de retour. Me semble.

Oui, oui, j'y suis. Bien installé à mon clavier de laptop, à la table de cuisine. Mme Bazzo dans mes speakers, version baladodiffusée, interview de Françoise David, un peu trop sérieux mais nécessaire, quand même, l'implication citoyenne. Mais ces sujets sérieux c'est pour plus tard. Là, j'ai l'esprit léger. Cabotin. Terminé les devoirs. La vaisselle. Le lavage. Toutes ces affaires là de la maison. Terminé ma semaine avec mes flots, en fait ça se termine demain matin. Ensuite je passe à un autre mode. Où je suis déjà un peu ce soir...

Ah merde, c'est trop sérieux comme fond sonore là. Un instant, je reviens. Pas que c'est pas intéressant, mais je feel autrement, ok? Shuffle. Basket Case de Green Day. Pas mal. Y'a pas de hasard. C'est pas la première fois que cette chanson est thème de billet :
Do you have the time
to listen to me whine
About NOTHING and EVERYTHING
all at once
I am one of those
Melodramatic fools
Neurotic to the bone
No doubt about it
C'est ça. Mais anyway, vous ne vous attendiez pas à autre chose, non? Donc. Hehe. Donc, comme si j'avais plein de logique et de progression prédéfinie dans ce billet. Comme si. J'me trouve drôle de tant de prétention pourtant absente. J'ai plein d'affaires à vous raconter. J'espère que vous être pas pressés. Moi je suis un peu fatigué, mais dans un état second là, du plaisir d'écrire, de savoir que mes trucs essentiels de maison sont finis (quand même pris le temps d'écouter les invicibles, en pliant du linge, c'est à ça que ça sert la télé pour moi), j'ai tout plein d'affaires de travail à faire, mais ça fait un bout de temps que j'ai appris à faire la paix avec ça, écrire sur mon blogue même si j'ai du travail à faire, question d'équilibre. C'est complémentaire finalement. Écrire ici, ça me permet de travailler sur des trucs sérieux et importants ensuite. Ne pas écrire, pour moi, c'est contre-productif. Heureusement que j'ai un environnement de travail qui permet ça. Comme si j'étais pour choisir le contraire, comme si.

Enjoy the Silence, Remix. Pas pire, flashback du 13ème Ciel, où je sortais il y a très jadis. Secondaire 3-4 genre. Ouille, je suis vieux. Next. Next, next, next, next, next. Je veux une chanson propice là. Ma vie à l'heure des respectables. Pas pire, mais pas encore ça. Next encore 6 fois. Ahhh! Plastic Bertrand. Ça plane pour moi. That's it! Je feel en plein de même! Comme un indien dans son igloo! (...) Limé, ruiné, vidé, comblé, you are the king of the divan, qu'elle me dit en passant... Ça plane pour moi, moi, moi, moi, moi, ça plane pour moi... ça plane pour moi. Fuck. Aussi égomanique que moi ce Plastic. Moi je ferais un cover de ça, Mettalic Bertrand. Vous entendez les guitares électriques et les trompettes ska sur mon remake? Pure déconnade ce soir. Ça fait du bien. Trop de bonne musique. Je suis dû pour un podcast moi là, aussi... oui et du vlogging, parce que tsé, je peux maintenant, j'ai une blonde full vidéo...

Mais bon de quoi je voulais vous parler déjà? De la spirale du bonheur? Du fait que mon espoir de solitude temporaire est comblé? Que le temporaire est fermé? Que mon espoir est heureux? Que ma solitude n'est plus? Oui, oui, tout ça. Dans le prochain billet. Je vous raconte mon dernier samedi. Rencontre avec les beaux-parents. Digne d'une pièce de Claude Meunier. Absurde, vrai et heureux. Du bonheur en répliques croisées. C'est ça. J'écris ça tout de suite là, c'est juste une question de permalien et de séparer me billets par sujets. Je fais le geek là. Je m'ennuie de afroginthevalley.com. Ça va revenir, ça avance. Merde c'est compliqué ces affaires d'internet là. Tout le contraire de ma relation avec Yannick. J'ai peut-être quelque chose à comprendre là dedans. Mais pas ce soir. Publish post. En fait, copy-paste de NVU, www.blogger.com, login et password, nouveau message, paste. Ha. Voilà. Ajouter le titre. Publish post. Sur une voix de Robin Williams : "goooooooood morning internet!". Genre. Comme. Tsé. Prochain billet. À suivre!

2005/11/08

 

Changement en titre

L'idée est certainement logique, changer le titre de ce blogue maintenant que mon espoir de solitude temporaire est réalisé. J'ai déjà eu des suggestions. Je ne sais pas. C'est une foutue bonne question. Me semble que je devrais. Ça pourrait même être encore plus radical, ça fait un bout de temps que je veux merger mes deux blogs... je pensais faire un design côté gauche / côté droit pour rubyjam / afroginthevalley... Je ne sais pas, je pense à clavier haut là.

Qu'est-ce que vous en pensez? Vous avez des idées? C'est pas un rush, je me laisse le temps d'y penser, mais je pense sérieusement que je n'aurais plus besoin de ce vieux titre d'optimiste romantique esseulé. Je conserve par contre tout mon optimisme romantique, hein! C'est juste le côté esseulé qui prends le bord! Je suis fatigué, très occupé ces temps-ci, pas beaucoup le temps d'écrire. La découverte de ma Miss Wow c'est juste une partie des bonnes affaires qui m'arrivent ces jours-ci. J'ai bien hâte de vous parler du reste, un moment donné...

Donc, suggestions de titres bienvenues. Je vais faire à ma tête, mais je suis ouvert. J'ai envie de vous raconter des histoires mais je suis fatigué. Ça se peut ça? J'ai tellement d'histoires à raconter. J'ai hâte d'avoir un peu plus d'énergie pour le faire. Et de temps. Ça viendra, parce que j'aime vous écrire. Ça devrait tourner autour de ça mon nouveau titre peut-être...

2005/11/07

 

Message d'intérêt technique

À part de ça, ça boom ? Sylvain, qu'est-ce qui arrive avec afroginthevalley.com ?
Une vraiment mauvaise combinaison de domaine qui expire, de mot de passe perdu et de fournissuer de service très zélé à protéger mon compte (ce que j'apprécie mais qui me fait faire des trucs de fou, comme envoyer des fax de mon permis de conduire!)... pas vraiment eu le temps de m'en occuper, c'est pas trop grave pour l'instant. Ça devrait être de retour sous peu, pour ceux que ça intéresse.

2005/11/06

 

Complexes mais simple

Dimanche après-midi. Installé à l'ordi de ma Miss Wow, je bois un café au lait délicieux. J'aime tout d'elle sauf son clavier d'ordi... on va arranger ça. Comme son antenne télé que j'ai hacké ce matin (hacké c'est un grand mot, acheté un nouveau connecteur chez feu radio-shack rebaptisé la source).

On a des miliers de projets. Des grands, des petits. L'harmonie que j'ai avec elle est vraiment particulière. Tout est facile. Tout est simple, malgré nos personnalités complexes... on rêve, on discute, on parle, on se découvre, encore et encore.
- Ah, chérie, je ferais l'amour avec toi des heures!
- Heu, c'est ça qu'on fait là, depuis des heures...
- C'est ça que je disais!
Je lui fait découvrir mes goûts musicaux, elle aime. Ojos de Brujo dans iTunes qu'elle vient de me faire couler dans les oreilles... Agréable. Doux. Paisible. Même quand je suis sur le clavier ça ne la dérange pas. Au contraire. Vraiment. J'ai des kilomètres à écrire, mais pas cet après-midi. Mon café est terminé là.

2005/11/01

 

Composer, autant, au temps.

J'ai le verbe enflammé par la synchronicité qui tressaille.
J'ai la verve endiablée par la nécessité qui m'assaille.

J'ai pris ton passé composé, tes trophées, tes cicatrices.
J'ai bu tes mots plus que parfaits de poésie évocatrice.
Aimé ton intelligence conditionnel présent, âme interrogatrice.
Suis délecté des imparfaits des doutes et certitudes d'exploratrice.

Tu as su mordre mes indicatifs et découdre mes infinitifs.
Tu as plu à mes désirs inconjuguables, inconnus point définitifs.
Tu es devenue si promptement délire des plus que subjectif.

Transitive, émotive, lascive, dérive, substantive.

Il a su accorder le moment d'un instant, effectivement.
Il a dû nous projectionner de par loin devant, définitivement.
Encore, encore, espérer et recevoir, trop, tant, tellement.
Ne pas y croire, déborder, capituler, recevoir, presque cruellement.

Aimer. Avoir. Être. Pouvoir. Savoir. Connaître. Découvrir. Conjuguer.
Du premier, second, troisième groupe, devoir accorder, apprécier.
De peu beaucoup faire, surpris, heureux, alors, rapiécer.
Aimer. Avoir. Être. Pouvoir. Savoir. Connaître. Découvrir. Subjuguer.

Elle est. Je suis. Nous sommes.
Vous lisez. Cette femme. Cet homme.

Plus grand que les règles d'accord.
Plus grand que les règles, d'accord?

Quand les imprévus dévalent en dévolu et que les avenues s'avalent,
les convenus se déconviennent et interviennent les valves en aval.

Se conjuguer dans les temps de l'autre, résolument ancré au présent.

Se remettre aux temps de l'autre, absolument encré à présent.

 

Saloon du livre...

Y'a Matthieu qui annonce sa présence au salon du livre et je voulais manifester mon désir (en public, chu pas pudique) d'aller lui serrer la pince (avec mes enfants, rien de moins) mais il n'a plus de commentaires sur son non-blogue. D'ailleurs c'est pour ça qu'il n'est plus dans mes liens, c'est juste parce que j'hyperlie juste des vrais blogues, alors, procrastinator, enwèye (comme si c'était pour changer quelque chose, genre). Go. Go. Go (sur une voix d'Yvan Poton en coach du National). Me semble qu'il devrait s'identifier à ça...

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