Le pragmatique romantique

Ou l'inverse.

2005/11/29

 

Me semble...

Comme la neige a fondu. Ma vitre est un jardin d'eau japonais feng-shui full tendance. Ou quelque chose du genre.

Je peux bien faire écrire ma blonde sur mon blogue sans blague ça débloque pas plus. Non mais j'aime beaucoup le concept de la laisser écrire ici, on partage vraiment tout, on est pas du genre à-moitié, plutôt même des passionnés sans demi-mesures (et double rations). Je dois écrire moi-même tout de même.

Ne reculant devant rien (surtout pas un comptoir rempli de vaisselle sale!) j'ai pris mon courage à une main (une bière dans l'autre et les 10 doigts sur le clavier) et j'ai décidé de vous écrire des n'importes quoi sauce secrète Rubyjam. Bon, j'avoue, ils étaient à veille de passer date avec le rythme que je tiens ici ces dernières semaines, mais promis y'a pas encore de mousse dessus. Ou si peu. Anyway avec ben de l'ail ça paraît pas après la cuisson. Donc.

Je pourrais vous raconter que je suis heureux en amour et que j'ai une certitude paisible d'avoir trouvé une moitié qui me complète, qui m'égale (son ego est aussi gros que le mien) et qui me fait me dépasser. Mais ça serait un peu difficile d'expliquer toutes les connections qui se passent entre nous. On à tenté de décrire le tout comme "c'est trop", "c'est parfait" ou "c'est divin" mais honnêtement, on travaille encore sur le néologisme qui pourrait décrire précisément ce qu'on vit. À date c'est l'onomatopée "dzzittt" qui exprime le miens toutes nos synchronicités et nos similitudes de complétudes (zut, ça a presque l'air sérieux mon affaire).

Je pourrais aussi vous raconter tout se qui se passe dans ma vie professionnelle, ça carbure à 200mph, je suis sur un high pas possible professionnel ces jours-ci, vraiment le feeling intense d'être "dans la zone", de performer et de mettre en place de grandes choses. Mais je vous épargne les détails, peut-être plus de détails sur mon autre blogue la semaine prochaine. Maybe dis-je. Alors qu'est-ce que je pourrais bien vous raconter comme bêtise pour poursuivre ma contribution à l'accroissement du quasi-néant cybernétique? Mais qu'est-ce que? Quoi donc?

Que j'ai une petite chatte de quelques mois couchée sur ma table de cuisine (à donner, la chatte, pas la table) parce que mon ex est partie en Europe et m'a dompé les chats (2, j'en avais déjà un qui restait, vestige d'un passé ou elle avait encore le pouvoir de prendre ce genre de décision dans cette maison, mais que voulez-vous, les enfants ça s'attache à ses petites bêtes bêtes, donc là ça fait trois et c'est pas mal je trouve). Que mes enfants, tels que croqués sur le vif au salon du livre la semaine dernière sont les plus beaux les plus fins les plus intelligents les plus gentils les plus vifs les plus drôles du monde entier? Mais avec quelle objectivité pourrais-je déclarer de telles choses? Hein, je vous le demande (ben pas vraiment, ce sont vraiment les plus toute ça, alors ça sert à rien d'argumenter là dessus).

Je pourrais vous raconter mon périple entre mon clavier et mon frigo, pour aller remplir mon verre de bière, ce pénible 5 pied et demi (ouais en impérial) de douleur de ma gorge sèche et aride tel un Sahara à canal évasion, mais non. Je ne le ferais pas, parce que je suis déjà revenu à ma place, entre le "non" et le "Je", c'est quand même pas pire long un point à la fin d'une phrase. Je pourrais répondre à la perche tendue de la Matoue et vous révéler mes 20 vérités inavouables, ça me tente, j'avais même un concept ou chaque vérité impliquais un(e) blogueur(euse) avec un hyperlien en prime, ça vous énerve hein (potentiel blogueur(euse)s en potentiel hyperlien)? Mais pas ce soir, retenez encore votre souffle quelques jours, j'ai aussi 2 autres spins sur le concept en tête, rien n'est décidé encore, comme si ce genre de chose se décidait vraiment à l'avance.

Je pourrais vous dire que j'ai quelques chapitres de mon livre en tête qui doivent se faire étendre sur électrons pour la postérité, que ça progresse bien et que mon canevas d'histoire est maintenant très clair, que j'ai des pages de notes sur la structure et les concepts tissés au travers l'oeuvre avec un "o" minuscule, que ça bouillonne dans mes doigts et que le simple fait de vous écrire ce soir ça me fait comme un genre de buzz bizz, que mes mots sont fous de joies de sortir de par mon clavier à l'écran, mais honnêtement je dois vous avouer que je les déclames de vive voix depuis quelques semaines à celle que j'aime, alors c'est pas comme si j'étais totalement en manque d'expression réfléchie et/ou spontanée.

Je pourrais vous raconter aussi toutes les tâches qu'un papa à la maison comme moi fait dans une journée, ça ne serait pas la première fois, et puis sérieusement j'en suis assez fier de tout ça quand je me couche crevé à tous les soirs que mes enfants sont avec moi, je pourrais vous raconter comment on s'entends quand même très bien, de mieux en mieux, leur mère et moi et de quelle manière elle a été accueillante pour celle avec qui je partage ma vie maintenant, qu'elle est partie à Paris rencontrer l'homme qu'elle croit aimer (l'avenir nous le dira, je lui souhaite), que mon divorce est sur papier enfin réglé ou presque (que des broutilles administrative, mais les parties sont contentes des ententes de part et d'autres), que c'est trippant de voir Yannick et mes enfants s'apprivoiser mutuellement (de belle manière), je pourrais effectivement vous raconter tout ça.

Mais ma spécialité à moi, ici sur ce blogue, c'est de ne rien raconter de tout ça avec des mots choisis pour être agréables à lire (je le souhaite) sur un ton qui est mien, celui de la conversation autour d'une bière entre ami(e)s, avec mes yeux allumés et mon verve endiablé, avec mes histoires qui défilent et ma tête qui hoche et qui acquiesce, avec la passion de vous raconter des n'importes quois de vie, juste parce que j'en ai envie et vous aussi. Parce que ça fait partie des plaisirs de la vie d'être comme ça à raconter des tout et des riens, des grandes choses et des petites, des espoirs et des erreurs, des désespoirs et des honneurs. J'ai "chez nous" de Daniel Boucher en tête là... me semble que c'est tout indiqué! Me semble.

Comments:
On s'ennuie de tes billets, une chance que ta douce prend le relais à l'occasion! Vous êtes talentueux tous les deux. Franchement, Rubyjam, je suis déçue que tu ne fasses pas carrière dans la littérature. Tu as tellement de talent. Sincèrement. Continue d'écrire, je m'ennuie de tes romans! Vivement un livre!

Et viens donc bloguer sur mon site, quand tu as deux minutes! La porte est ouverte.

À plus!
 
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