Le pragmatique romantique

Ou l'inverse.

2005/04/27

 

Ding, dong!

Couché seul dans mon grand lit ce matin...

Ah tiens, pas seul, un de mes enfants est venu me rejoindre quelque part dans la nuit. Je sens un petit corps juste a quelques centimètres de moi. Je suis trop endormi pour estimer c'est qui juste au volume...

Un doigt sur mon nez. Bzzz. J'ouvre les yeux. C'est Jacob. Je lui souris. Lui passe la main dans les cheveux. Il me retourne le sourire en déclarant: "tiens, c'est un bouton qui déclanche l'affection ton nez!". Rigolade générale. Oui, ce matin c'était la sonette de mon coeur.

2005/04/26

 

Auparavant...

Ma fille commence à me faire des suggestions de cadeaux pour sa fête, ça veux dire que la mienne s'en vient aussi (Raphaëlle, c'est mon cadeau de fête de mes 21 ans, elle va en avoir 12, je vous laisse faire le calcul).

Voici quelques-une de mes observations, maintenant que la supposé crise de la trentaine est supposément passée (je n'en ai pas eu, peut-être que vu que j'avais trois kids déjà à 25 ans, le cycle fût un peu busté).

C'est sous forme de auparavant/maintenant, le auparavant d'il y a quelques années, le maintenant c'est... ces jours-ci.

Auparavant, je fronçait les sourcils lorsque les jolies jeunes demoiselles en service (dans une boutique, un café) me disaient "vous" et "monsieur" par défaut... maintenant, je leur sers de la "demoiselle" dans mes phrases souriantes avec mes yeux brillants, assaisoné de juste un petit coin de maturité qui plisse le coin extérieur de mon oeil.

Auparavant, je me disais que j'étais un peu jeune pour être assis dans une réunion de parents d'école, ou j'étais souvent plus près en age des élèves que des parents, ma fille à 6 ans, moi à 27, parents à presque 50... maintenant, quand je vais danser et écouter de la musique dans les bars alternatifs, je constate que bien souvent la clientèle dans le tout début de la vingtaine est plus près en age de ma fille que de moi, ça me fait bien rigoler (et me donne un certain détachement critique mais surtout pas paternaliste).

Auparavant mes enfants trouvaient que je ne fittait pas trop avec les parents de leurs ami(e)s, ils se demandaient si un jour je serait plus normal parmi eux... maitenant, ils me disent: "papa viens faire du skate avec nous, montrer à nos amis qu'on ne raconte pas des blagues quand on dis ça!"

Auparavant, j'étais sans cesse angoissé de ce que j'allais offrir à ceux que j'aime dans mon entourage pour le futur... maitenant je tente de leur offrir tout ce que je peux à chaque jour (c'est téteux mais c'est vrai).

Auparavant j'écoutais Bérurier Noir, Nirvana et les derniers groupes québécois de la relève... maintenant aussi!

Auparavant mon plus grand garçon me demandait quand j'arrêterais de me chicaner avec sa mère.. maintenant c'est ma fille qui me dis que sa prof de théâtre de 30 ans est très intelligente et drôle et que *en plus* elle avait un chandail de Béru à la dernière séance, "papa faut vraiment que tu finisses de travailler plus tôt mercredi prochain pour venir la rencontrer après ma répétition, elle est très jolie!"

Auparavant j'étais angoissé, stressé et impatient, à cause entre aurte de mon travail... maintenant je suis stimulé, assumé et calme en général.

Auparavant je pensais que j'étais pas pire, pas mal, en bonne route et assez "parfait"... maintenant je sais que j'ai tout plein de défauts et je n'aspire pas à tous les corriger, peut-être juste quelques-uns, mais les autres font partie de mon charme, je les garde!

Auparavant j'avais une conception de l'amour qui tenait la route en théorie mais pas en pratique... maintenant, je me permet de remettre en question la théorie et d'explorer la pratique.

Avant, j'avais les cheveux courts... aujourd'hui ils sont longs. Avant j'avais 50 livres en trop... maitenant peut-être juste 10-15 (ok, ok, 15!). Auparavant j'avais arrêté de lire et d'écrire pour le plaisir... ce matin, je me suis fait plaisir!


2005/04/21

 

Désintox (thérapie par mots saccadés)

Sombres, colères, déchainées, en moi.
Décombres, amer, enragé, pourquoi?

Vives, déceptions, affrontement, malsain.
Récidive, explosion, accablement, soudain.

Espoir, trompé, quiétude, impossible.
Déchoir, tomber, attitude, impassible.

Violence, intérieure, rictus, calvaire!
Démence, mon coeur, cactus, cimeterre.

Paix, peut-être, parfois, utopique?
Mais, être, en moi, toxique...

Évacuée, toujours, malheur, présente.
Évincée, de mes jours, erreur, envahissante.
S'élancer, amour, terreur, lente.

Vie. Mort. Eau. Désert.
Avant. Après. Désespère...
Vibre!

Envie. Fort. Beau. Père.
Pourtant. Si près. Fier...
Libre!

2005/04/18

 

Samedi. À la manière d'un auteur classique plate.

Du style Proust ou Flaubert.

Quand le soleil vint me tirer du sommeil profond, réparateur autant soit-il certes, ombrages de mes jours moroses teintées d'amertumes, tels les éclats du goûter de la terminaison de la semaine avec le rustre collègue qui me sert d'associé, distingué comme un mineur de Zola ou une pute de Voltaire, dis-je, mes yeux s'entrouvrant sur la magnifique journée que Dieu avait daigné nous offrir, j'émis un baillement un peu sot dois-je humblement l'avouer.

Après moults manoeuvres pour m'extirper de mon lit, je réussis tant bien que mal à projeter mon corps sous l'eau chaude des installations, vétustes encore l'année dernière maintenant clinquantes de la modernité des rénovations que mes mains avait su provoquer de cet amas d'anciennes épaves salledebainesques, l'eau coulant sur mon corps permit à mon cerveau de s'activer un tant soit peu.

Me jettant corps et âme dans la restauration de l'antichambre qui servirait à ma demoiselle de repaire pour ses frasques adolescentes, la motivation m'habitant en ce jour comme jamais le précédent n'avait su l'inviter,
c'est avec joie et entrain que nous répandâmes, ma truelle et moi, couches de plâtre sur les murs que notre fierté avait élévés la semaine d'auparavant. Après de durs labeurs au cours de cette chaude journée, nous nous couchâmes, ma douce passionnelle et moi, enlacés sous d'épaisses couvertures d'époques, lambrissées de velours et d'amour. Du moins c'est le souvenir qu'en garde ma fragile mémoire.

 

Vendredi, j'ai fait quoi? Ado Style reporting!

Moi pis ma grande yeule, j'ai promis que je vous raconterais ma fin de semaine... Après jeudi, c'est vendredi? C'est ça. Bonne journée vendredi pour commencer. Ensuite moins. Reçu un gros chèque de la part d'un client. Décidé de payer le lunch à toute la compagnie (on était 3 au bureau, ça rends l'excès de générosité plus facile).

Alain, carnivore qu'il est, s'est plaint de mon choix de resto et à déclaré que c'était la dernière fois qu'il me laissait choisir. Pourtant c'était au café les folies et j'ai mangé de super bonnes pâtes campagnola. Mais Alain avait trop de salade à son goût et son burger coûtait trop cher! Pourtant c'est pas lui qui payait... bon la compagnie est à nous deux donc en théorie il payait la moitié... C'est pas ma faute, on vient de déménager sur le plateau et les deux dernière fois qu'il a choisi le resto on s'est ramassé au St-Hubert et au déli manger du smoke meat! ALLÔ!! Il y a 200 restos chouettes sur le plateau et on mange des hots-chickens ou du smoke meat! NO WAY! On a décidé de ne plus aller diner ensemble. Au moins il choisit du bon café des Deux Maries...

Vendredi soir j'ai fait des rénos de sous-sol que ça me tentait full pas de faire, j'avais la motivation au tapis avec la poussière de gyproc. Pis quand j'ai esseyé de me consoler en fin de soirée, celle que j'attendais s'était endormie devant la télé et donc ne répondais à aucune de mes tentatives de contact. Donc je me suis couché fatigué, déprimé et abattu. Pis vous vouliez que je vous raconte ça! Tant pis pour vous autres!! Mais le samedi c'était moins pire. Le dimanche mieux. Le lundi super. Peut-être que je vous raconterais.

 

Étrange paradoxe

Je vous ai laissé hier pour aller parler au téléphone. Pourtant ce n'est pas mon genre. Je n'aime pas beaucoup parler au téléphone d'ordinaire.

Mais depuis qu'elle m'a téléphoné à 2h30 du matin il y a quelques semaines, on se parle souvent. Souvent c'est un euphémisme. Je devrais dire à tous les jours. C'est un peu fou. Donc j'écris moins.

De quoi on parle? De tout, de rien. De la vie qui est belle, d'enfants, d'ex, de travail, des gens qui nous entourent, de nos amis, de nos tracas, de nos bonheurs et malheurs. De sexe aussi bien entendu. D'émotions. De questions pas facile à répondre. De réponses pas toutes faites. Interdit de couper la conversation en disant "en tout cas" pour faire un raccourci cheap. Rires. Silences. Soupirs.

Elle est mon étrange paradoxe. Passionnelle à souhait. J'ai développé avec elle une certaine intimité. Une intimité certaine. Peu à peu, elle m'apprivoise. Doucement j'entre dans sa bulle. C'était imprévu. C'est très bien comme ça. Quand même.


2005/04/17

 

Changé

Toute la journée j'ai écrit ce billet dans ma tête. C'est incroyable le nombre de billets en draft dans ma tête qui n'ont jamais été posté sur aucun weblog. J'avais vraiment envie de publier celui-ci, alors je me suis laissé convaincre. J'ai déposé mon verre de jus d'orange et arrêté de manger des chips miss vickies poivre et lime (lol, devinez c'est qui le premier hit sur Google pour ça!)...

J'avais envie d'écrire aussi, parce que j'ai la tête qui déborde, je pense que je suis dû pour un backup. Fin de semaine tranquille quand même, je suis maintenant sur un horaire 50/50 avec mon ex pour les enfants qui s'étale maintenant sur une semaine. Pas super enthousiasme au début, parce que ça me fait trimballer pas mal plus entre mes deux banlieues (la maison avec les enfants à BDF et chez mes parents à Châteauguay, je sais, pas très glamour rester chez ses parents mais j'ai une pension à payer et je suis à mon compte, alors je mitige les risques en attendant de me trouver un appart à partager à court terme). Tout ça pour dire que lundi/mardi/mercredi sont super occupés, mais que ça me laisse le reste de la semaine pour faire pleins de trucs pour moi, c'est très plaisant une fois que tout est organisé (ce qui avouons-le, fût assez difficile à atteindre et demande un effort pour rester ainsi). Mais bon. J'avais donc tout le week-end pour moi, week-end que je fais commencer le jeudi, même si je travaille le vendredi quand même.

Jeudi soir, je suis sorti pour faire un truc pas trop mon genre mais qui fut agréable quand même : manger des ailes de poulets et boire de la bière à la cage aux sports banlieusarde du coin (je précise que ce sont les ailes et la cage aux sports les trucs pas de mon genre). Ambiance animée somme toutes, j'aurais pas imaginé. 56 ailes. Ouais. À deux. 3 pichets de bière rousse quelconque. Trop de bruit, mais on avait plein d'histoires à se raconter. JF c'est mon ami depuis qu'il a 6 mois. C'est mon cousin aussi, plus vieux que moi de 6 mois. C'est pour ça que je l'appelle vieux. On a inventé des personnages imaginaires ensembles sur l'acide (ça fait longtemps), va encore danser au Syndrome dans le mosh pit ensemble et on se raconte nos espoirs et nos conquêtes. Nos défaites aussi parfois. Il me disait comment j'avais changé (pour le mieux! fiou!) depuis ma séparation. Que j'étais plus joyeux, plus souriant, plus charmeur (ouais, il y avait des filles sympa à la table d'à côté pas pu me retenir), plus vivant (comparez: il y a trois ans, six mois, la semaine dernière). La suite un peu plus tard... j'ai un appel important à faire, je vous reviens.


2005/04/13

 

Envoûté

Fantastique paradoxe, violent équinoxe,
luxure de mes sens et culture de mon essence.

Éternité ennuitée, étanche mes étranges états
et tout tes tremblements tentants qui titillent ma tête...

Ta voix, avenue voilée de vrai visage invisible,
viens vaquer vers mes veloutes et mes vagues,
visiter ma vision de l'avenir, traverser mes rêves,
verser à même le vase des vaisseaux de mon coeur,
un vin qui dévoile l'ivresse de ta véracité,
la victoire de la vie.

2005/04/10

 

Définition

Catégorie : homme rouge
Sous-catégories: Questions & réponses / perspective / sagesse accumulée

Question : C'est quoi la différence entre coucher avec une fille et faire l'amour?
Réponse : Faire l'amour c'est quand t'as encore plus envie de faire jouir la fille que toi.

 

Se calisser de la musique dans les oreilles

iTunes : new smart playlist
Genre contains : "punk" or "hard" or "metal"
Playlist name : "baraque"

138 songs, 7.7 hours, 517.7 MB

 

Chronique d'une mort annoncée

En lisant le texte d'Isabelle sur son processus psychologique de séparation ce matin (ce n'est pas ainsi qu'elle le nomme, c'est ma perspective) j'ai eu envie de lui écrire une courte réponse sur son carnet. Mais après une longue réflexion de 32 secondes, il était clair que c'était innaproprié de m'emparer de son espace pour commenter d'une manière très personnelle (c'est une question de respect mutuel) et que j'avais besoin d'un peu de recul moi-même. J'ai déjà employé cette affreuse expression que, par faute de meilleur raccourcis de la langue, j'en suis venu à nommer "processus de séparation" au cours de certaines de mes discussions avec elle, je voulais tenter d'appliquer ma théorie à ma propre situation plutôt que de commenter celle des autres. Je sais ce qu'elle pense des théories, disons alors que c'est plutôt mon état d"âme sur mon expérience personnelle que je partage ici... Merci à google qui me rappelle que personnelle ça prends deux "n". Comme rappelle prends deux "p". Je ne sais pas pourquoi, mon cerveau me dis toujours qu'un mot avec double double consonne ça ne fonctionne pas et je doute toujours de l'orthographe de ces mots. Même si à chaque fois je me dis que pourtant c'est évident et que je devrais m'en souvenir. Tiens, c'est tout à fait parralèlle au processus de séparation comme réaction ça! Et parralèlle, peut-être parce qu'il pourrait avoir trois consonnes double, je n'ai aucune difficulté à remémorer son orthographe à chaque fois.

Alors oui. Je l'ai aimée. J'en ai déjà raconté un peu à ce sujet là. Vous savez ce qui est très chouette dans le roman échecs amoureux et autres niaiseries de Matthieu Simard? C'est qu'il y a tout plein d'hyperliens partout dans le livre. Ils ne sont pas soulignés et on ne peut pas cliquer dessus mais ma cervelle hyperliée, déformée par tant d'années d'internet (1/3 de ma vie maintenant, et cette proportion ne va qu'augmenter) s'est fait un régal de la forme dans laquelle c'était écrit. Je sais, c'est un peu fatiguant ces appartées, parenthèses et disgressions mais c'est mon style à moi. Pas que je me réclame un style ou rien, c'est tout le temps comme ça dans ma tête. Alors je ne fais pas trop d'efforts pour minimiser ça même quand j'écris, c'est "plusse othentique" de même. Mais c'est correct, je ne perds jamais le fil conducteur, même après détours, parenthèses et hyperliens. J'ai des tabs, des bookmarks et un history même dans ma tête. Ok, je ferme les tabs "un browser dans ma tête", "mon style d'écriture / j'ai plein de voix dans ma tête", "échecs amoureux et autres niaiseries" et "cette fille là". Je suis presque à veille de vous expliquer que je suis geek et fier de l'être mais je vais me retenir. De toute façon si vous voulez vous en convaincre c'est pas ici que je vais en faire l'étalage, c'est là-bas. Non mais c'est quand même relié que je parle de ce livre là. Ça fait partie de ma trilogie post-séparation en lecture. Je vous parlerais deux deux autres bouquins une autre fois. Sachez seulement que celui-ci était la conlcusion.

Attendez je reviens je vais me faire du café (...) ok, donc, de retour. Ce qui est difficile au début c'est de marquer la ligne ou ça commence à finir. J'ai résolu finalement que ça n'existe pas cette ligne dans ma vie à moi. En fait, celle que j'aurais voulu connaître c'est celle dans sa vie à elle. Et ça ne fonctionne pas comme ça. Il n'y a pas de ligne. Juste une série de tourbillons. Quand elle veut me faire chier maintenant elle me dit : "quand tu disais que tu m'aimerais pour toujours tu me mentais". Aarrgh! Bien sûr que non. Quand je l'ai rencontré, à 19 ans, après 3-4 années très orageuses de ma vie (j'étais tellement con pour un gars avec un QI si élevé, mais ça c'est encore un autre billet!) je voulais aimer une femme pour de vrai. J'avais vécu mes trips déjà, j'en avais été insatisfait. De moi surtout. J'écrivais à l'époque dans un de mes poèmes ancien préféré (que j'ai perdu, j'étais con je l'ai déjà dis), "si j'enleveais le masque vous ne verriez que transparence". J'étais déçu de moi. Pas de la vie ou du monde, de moi. C'est à cette époque ou le spleen de Baudelaire n'était pas qu'un concept pour moi, c'était vrai de vrai. Alors Elle. Oh que si. C'était tout ce que j'aimais des femmes/filles (19 ans c'est un peu des deux encore). Présidente de la radio étudiante. Tous les mecs diffuseurs était à ses pieds. Pas moi. J'étais à ses yeux. Elle a bien aimé ça je pense. On s'est courtisé pendant 6 mois, intenses. À l'impro ou je jouais dans l'équipe étoile, elle était coach. Une leader née. Au théâtre que je lui avais dis ne pas aimer jouer et elle ne m'avait pas cru. Elle avait raison évidemment. En littérature Québecoise avec Alex (et son légendaire étui de crayon rose). Je me souviens du prof, qui nous avait fait une remarque à la sortie du petit party des langues et lettres du cégep, "amusez-vous bien!". Je pense qu'il était un peu jaloux. ;-)

Et en plus, elle avait passé mon test ultime (à part être allé passer une soirée à la nausée avec moi pour danser, pour les plus jeunes, la nausée c'était comme les foufounes électriques, c'est maintenant le loft qui est dans ces locaux). Moi je voulais des enfants. Tout de suite. Plusieurs. Elle a trouvé que c'était une bonne idée. C'était la meilleure décision de ma vie. Alors on s'est embarqué dans la vie à 200 km/h. De toute façon, on ne connaissait pas d'autre vitesses. Et tout est allé très vite, comme de raison. Nous avons conçu Raphaëlle quelques mois après que nous ayions commencé à être ensemble. Nous avons déménagés dans un appartement à Châteauguay durant sa grossessse, parce que c'était entre Valleyfield ou notre session s'achevait et Montréal ou j'irais étudier l'année suivante. Elle a décidé de faire une pause dans ses études quelques années. Nous nous sommes même mariés, à la stupéfaction générale. Je voulais ça aussi, il me semblait que c'était la bonne chose à faire, sceller ma promesse devant Dieu et les hommes. Sérieusement. Et pas dans une église catholique, dans une église protestante-évangélique, parce que je trouvais que ces gens là avaient une meilleure balance de vie (entre autre les pasteurs étaient mariés, ce qui selon moi donne une meilleure perspective pour les cours de préparation au mariage que celle des prêtres célibatiares à vie). Je l'ai embrassée pour la première fois le 23 décembre 1991. Au bar chez maurice, dans le temps ou smells like teen spirit faisait même danser ceux avec des bottes de cowboys (moi j'avais mes docs 14 trous, j'étais le freak de la ville). Raphaëlle est née le 2 juin 1993 (à ma fête). Notre mariage a eu lieu le 2 juillet 1994. Et non, pour les curieux, même à mon mariage je ne portait pas de cravate. J'avais un veston médiéval (dans le temps que excalibor c'était juste au vieux port et une toute petite boutique) et une chemise blanche à col mao pour aller avec ça. J'ai résisté à l'envie de mettre mes docs pour la cérémonie. Et je l'ai aimée. De tout mon coeur. Au travers les joies, les peines, la maladie, les accouchements, les semaines ou la paye était à peine suffisante pour faire l'épicerie. Dans les grandeur de notre année en californie ou on a déménagé toute la famille pour partir explorer le monde un peu. On est resté ensemble pendant plus de 10 ans. Combien de temps exactement, c'est ça qui est difficile à dire. Je vais tenter de consacrer mes prochains paragraphes à cette chronique d'une mort annoncé. Par que même s'il n'y a pas de ligne précise, il y a tout pleins de moment marquants.

De la fin de l'adolescence au début de la trentaine, il s'en passe des choses. Et des états d'âmes. Des espoirs, des déceptions, la définition de soi, des autres, l'affinement de notre perception du monde. Et on s'est perdu en chemin quelque part. Même le mariage était à remettre en question. "J'étais trop jeune", me disait-elle. Par contre nous n'avons jamais remis en question la naissance de notre fille et le désir de l'avoir. Mais je travaillais trop. J'étais dans un milieu en ébulition. Je devenais rapidement très apprécié et reconnu dans mon travail. J'étais passionné, fiable, tenace, persévérant, fonceur, curieux, autodidacte, et autres. Isabelle avait décidé de rester à la maison plus longtemps, pour la naissance de Jacob et Benjamin. Quand nous sommes partis en californie en 2000, c'était déjà la fuite par en avant. L'amertume se mêlait déjà à la joie, et nos moments tendres étaient moins fréquents. Cette année (même pas 12 mois en fait) fut charnière. Ce qui était sensé nous rapprocher, en nous isolant du quotidien n'a pas réussi à changer ce qui au fond était en nous, pas autour. À cause des enfants on se disait qu'on finirait bien par trouver une façon de préserver notre famille. Parce que notre couple on y croyait déjà plus. Mais nos enfants si. On voulait les préserver même si on se perdait. Au retour, nous avons placés les garçons en garderie et Raphaëlle à l'école de notre nouveau quartier, à Bois-des-Filion. Petite ville tranquille, parfait casting pour le scénario qui allait suivre. Mon identité profonde était en crise. Depuis 10 ans je me définissait comme jeune homme, père, mari fidèle et attentionné. Tout ça ne semblait rien avoir donné finalement. Je ne voyais pas très clair, je mélangeait tout, tout allait mal, ce qui était faux. Et c'est quelques mois après notre retour de Californie que les choses ont commencé à empirer. C'était peut-être là, le début de la fin. En fait les racines étaient de beaucoup plus loin que ça.

Elle a eu une aventure. C'était un peu prévisible. Mais ça m'a fait tellement mal. C'était l'enfer. J'étais trahi. En fait, avec le recul, je ne suis plus certain si elle s'était sauvée ou si c'est moi qui l'avait fait fuir. Ça m'a fait très mal, parce que même si j'avais eu parfois des idées d'aller me consoler ailleurs quand les choses allaient mal, je ne l'aurait jamais fait. Mais elle oui. C'était toute une déchirure. Ça a duré quelques mois. Elle est revenue à moi. Elle avait compris des choses. Je lui ai pardonné, pour de vrai. Sans rancune. Avec cicatrices quand même, mais je saurais bien les guérir (celles-là elle sont complètement guéries aujourd'hui, c'est pour ça que je peux en parler). On a tenté de reconstruire, de se retrouver, et pour un temps, ça semblait marcher. J'ai compris plein de choses importantes. Comme l'attention que je lui portais. J'ai changé pleins de trucs dans ma vie. Je lui ai demandé de faire de même dans la sienne. Mais quand ça fait 10 ans que tu es ensemble, les vieilles manies sont résistantes. Alors après un an et demi à recoller les pots cassés, ça a brisé encore. Et encore. Et encore. Je ne connaissais plus cette femme. La seule chose qui semblait aller dans sa vie, et que je ne lui retirerais jamais, d'ou elle ne s'est jamais retirée non plus ce sont les enfants. C'est une très bonne mère, dévouée, attentionnée, affectueuse. Mais je savais qu'elle serait mère de son côté et moi père du miens. Jamais plus ensemble. Nous avons vécu l'année 2003 en parralèlle. Dans la même maison. En août, je suis parti rester ailleurs, ironie, chez son frère qui est mon ami, pour quelques mois. Je me suis remis à écrire. Mais j'étais triste. Démoli pas par elle, par moi. Le spleen revenait me hanter, je l'invitais même. En décembre je suis revenu à la maison, entre autre pour les enfants. Nous avons tentés une dernière ultime fois de nous rapprocher. En vain. C'était une étrangère. Ce que j'avais aimé d'elle semblait s'être volatilisé. On s'engueulait dans la voiture même pour la musique à la radio. J'ai vu l'effet dévastateur que ça avait sur mes enfants. C'était toxique aussi pour moi. Pour elle. Pour tous. Et le mensonge. Quelques jours avant noël, elle est partie avec la voiture et j'ai oublié un truc dedans dont j'ai besoin. Je téléphone à Gabrielle son amie, chez qui elle devait passer la soirée. "Sylvain, je pense que tu dois prendre du temps pour discuter avec Isabelle, elle n'est pas ici, on ne s'est pas parlé depuis plusieurs jours". Je raccroche. Elle me téléphone. "Ok, je suis chez Gabrielle, je pense que je vais coucher là". "Non, tu n'es pas chez Gabrielle...". "Écoute, si tu ne me fais pas confiance, ça ne marchera jamais entre nous deux", qu'elle me dit au téléphone. J'ai raccroché. Ça ne marcherait plus jamais.

J'arrête ici, parce que cet évènement est celui ou moi j'ai déterminé que c'était fini pour toujours, que si avant c'était vrai que je l'aimerais pour toujours, dès lors je ne le pouvais plus. Il reste une autre année à mon cycle complet, ça aura pris deux ans, l'année 2003 est maintenant bouclée. Je vous parlerais de l'année 2004 bientôt, quand je volerais assez de temps à autre chose pour l'écrire. Deux ans pour se défaire de 10 ans.

Ironie, quand tu nous tiens. Elle viens tout juste de me téléphoner, à cet instant. On s'est parlé trois minutes. On s'est engueulé au sujet de la peinture pour la chambre de notre fille, dans la maison commune. Pour rien. Elle m'a raccroché au nez. En fait, c'est une bonne conclusion. Je ne m'en déferais jamais complètement, j'ai compris ça aussi. Je dois apprendre à vivre ça. J'ai maintenant des bons souvenirs du passé, mais le présent entre nous est encore lourd...

2005/04/08

 

Lu dans le métro

La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste.
Victor Hugo

PS. C'est la première fois en tout plein d'années que je lis quelque chose d'intéressant sur ces foutus lumières qui clignotent dans le hauts de fenêtres de la ligne orange du métro de montréal...

2005/04/07

 

Sur un air de Plume : "Chambre à louer!"

J'me cherche un appart. Une chambre en fait, pour 3-4 jours/semaine, quand mes enfants sont avec leur mère dans leur maison. L'autre moitié du temps c'est moi qui est là. C'est un peu fou comme concept, mais ça fonctionne super bien pour les enfants, en attendants qu'on réussisse à se trouver d'autre chose... Si vous avez des idées pour moi, merci de me faire signe.

 

Les foules

Il n’est pas donné à chacun de prendre un bain de multitude : jouir de la foule est un art ; et celui-là seul peut faire, aux dépens du genre humain, une ribote de vitalité, à qui une fée a insufflé dans son berceau le goût du travestissement et du masque, la haine du domicile et la passion du voyage.

Multitude, solitude : termes égaux et convertibles pour le poète actif et fécond. Qui ne sait pas peupler sa solitude, ne sait pas non plus être seul dans une foule affairée.

Le poète jouit de cet incomparable privilège, qu’il peut à sa guise être lui-même et autrui. Comme ces âmes errantes qui cherchent un corps, il entre, quand il veut, dans le personnage de chacun. Pour lui seul, tout est vacant ; et si de certaines places paraissent lui être fermées, c’est qu’à ses yeux elles ne valent pas la peine d’être visitées.

Le promeneur solitaire et pensif tire une singulière ivresse de cette universelle communion. Celui-là qui épouse facilement la foule connaît des jouissances fiévreuses, dont seront éternellement privés l’égoïste, fermé comme un coffre, et le paresseux, interné comme un mollusque. Il adopte comme siennes toutes les professions, toutes les joies et toutes les misères que la circonstance lui présente.

Ce que les hommes nomment amour est bien petit, bien restreint et bien faible, comparé à cette ineffable orgie, à cette sainte prostitution de l’âme qui se donne tout entière, poésie et charité, à l’imprévu qui se montre, à l’inconnu qui passe.

Il est bon d’apprendre quelquefois aux heureux de ce monde, ne fût-ce que pour humilier un instant leur sot orgueil, qu’il est des bonheurs supérieurs au leur, plus vastes et plus raffinés. Les fondateurs de colonies, les pasteurs de peuples, les prêtres missionnaires exilés au bout du monde, connaissent sans doute quelque chose de ces mystérieuses ivresses ; et, au sein de la vaste famille que leur génie s’est faite, ils doivent rire quelquefois de ceux qui les plaignent pour leur fortune si agitée et pour leur vie si chaste.

Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris, XII, 1869

2005/04/05

 

Des fois c'est pas compliqué...

Je suis de bonne humeur aujourd'hui, pas mal de bonne humeur même. Travaillé de la maison, levé un peu poqué, attaché les cheveux avec un élastique rose de ma fille. Efficace dans mon boulot, quelques contacts perso intéressants et petit rayon de soleil...

 

Demain c'est le premier mercredi du mois

Je pense que je vais être cette fois-ci, ça fait longtemps que je n'y suis pas allé un mercredi...

2005/04/03

 

Sur un foutu plateau ou les mémoires affectives

J'aurais bien aimé commencer ce billet en écrivant "je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à elle en cet après-midi pluvieux". Mais c'est faux. Je sais très bien pourquoi. Sorti de mon semi-repaire sur le plateau, quartier qui m'appartient maintenant même si je suis un semi-transfuge-450-fini (on en reparlera), j'arpentais mont-royal avec "whole lotta love" de ledzep dans les oreilles. Je me cherchais un spot pour acheter des sushis, que j'avais envie de manger depuis vendredi. Vendredi soir, j'ai dis à une fille (par msn quand même) : "je suis jaloux que tu manges des sushis". Et ensuite: "j'ai envie de manger des sushis. ou alors toi". Elle m'a répondu "t'es con ;)". Une chance qu'il y avait le smilie, parce que c'était vraiment con comme réplique... mais je mange des sushis là en vous écrivant ça, vous savez ce que ça veux dire... Mais bon j'avais pas envie de parler de cette fille là, je voulais vous parler de l'autre, Sophie. Celle qui est revenue me hanter tantôt pour deux chansons dans mes oreilles.

C'est parce qu'avec mes cheveux trop long, j'étais sorti donc pour me procurer du poisson cru, mort et froid sur riz et algues. Et je suis passé devant le très plateautois Bily Kun. C'est là que Sophie m'a dis qu'elle me quittais il n'y a pas si longtemps. Que ma situation était trop compliquée. Que la sienne aussi. Elle m'a dis ça comme ça, après le souper très correct à la pizzaiole. Je le savais de toute façon. Mais je n'osais pas le réaliser. C'était quand même la première fille à qui j'avais dit "je t'aime" depuis mon Isabelle de toute ma vingtaine. C'était la fille avec qui j'avais passé un merveilleux jour de l'an à l'urgence de l'hopital Children parce que son garçon était malade. C'était celle qui m'avait invité à alle voir un documentaire à l'ex-centris sans me dire au préalable qu'elle avait travaillé sur ce film et qu'elle connaisait la plupart des gens du documentaire. C'était celle qui m'avait dit "les foufounes électriques" quand je lui avait demandé ou est-ce qu'on pourrait aller prendre un verre après notre souper au café du théatre du nouveau monde (ça m'avait *vraiment* impressioné comme réponse, elle me plaisit tout plein et elle voulait aller aux foufs... cool!!). C'était elle qui m'avait dit après quelques super chouettes rencontre "pourquoi tu ne m'embrasses pas?". J'avais besoin de me faire poser ces questions là (je l'ai bien sûr embrassée après, parce que c'était génial comme question et tout plein de sincérité et de franchise amusée). On ne s'était rien promis d'autres que de se le dire si ça n'allait pas. Elle a affronté mon ex en pleine face un dimanche de crise. Elle a affronté mes incertitudes et mes imbroglios. Je l'ai vraiment aimé. Elle était tout plein de choses auxquelles j'aspirait. Je suppose que je devais lui faire du bien aussi.

Mais ce fatidique soir au Billy Kun, elle m'a laissé. Nous sommes allés chez elle. J'ai dormi une dernière fois avec elle. On a fait l'amour comme pas possible. C'était génial. Elle m'a dit "c'était pas supposé, mais c'était très bien...", avec son fatidique sourire. Le lendemain matin nous avons déjeunés ensembles. Comme plein d'autres matins dans les mois précédants. Son petit bout de bonhomme était super de bonne humeur. On s'est embrassé dans le couloir comme les autres matins, comme si j'étais pour revenir le soir même. Nous savions tous les deux que ça ne serait pas le cas, mais sans vraiment savoir pourquoi on a fait abstraction de tout ça. C'était jamais compliqué avec Sophie, c'était tellement paisible, même ses pires histoires elle me faisaient rire. Puis les semaines banales ont passées. Il y a quelques semaines on s'est ré-écrit. On s'est manqués terriblement. "ce soir j'avais envie de t'inviter à boire du vin parler de nos enfants de nos enfants intérieur et se fondre dans les bras de l'un et de l'autre. sophiexxx". Merde. J'ai lu ça le lendemain. J'espère qu'elle me pardonnera de l'avoir publié ici... Ça me tiraille de penser à ça. Moi j'allais au party des yulblogs. J'ai été malade en plus. Je pense que je buvais ma tristesse de Sophie. Ensuite je l'ai vomi. Maintenant, ça va mieux, mais ce foutu bar branché, il me rends nostalgique à chaque fois que je passe devant. Elle était vraiment très bien cette Sophie. Je suis un peu triste là. Mon écran est un peu brouillé là. Mais bon, je suis un grand garçon. Ça passe ces trucs. D'ailleurs de vous l'écrire ça fait immensément du bien. Je lui avais envoyés ces paroles des cowboys fringuants, parce que mon gars écoutait ça tout le temps, sans savoir...

Si je m'arrête un instant
Pour te parler de ma vie
Juste comme ça tranquillement
Pas loin du Carré St-Louis

C'est qu'avec toi je suis bien
Et que j'ai pu' l'goût de m'en faire
Parce que tsé voir trop loin
C'pas mieux que r'garder en arrière

Malgré les vieilles amertumes
Et les amours qui passent
Les chums qu'on perd dans' brume
Et les idéaux qui se cassent

La vie s'accroche et renaît
Comme les printemps reviennent
Dans une bouffée d'air frais
Qui apaise les coeurs en peine

Ça fait que si à' soir t'as envie de rester
Avec moi, la nuit est douce on peut marcher
Et même si on sait ben que tout dure rien qu'un temps
J'aimerai ça que tu sois pour un moment...

... Mon étoile filante

Et pis là j'ai braillé pour de vrai, comme un imbécile. De même. Des gros sanglots. Ça fait du bien, je pense.

2005/04/01

 

Changement de ton...

Merci à Alex qui a bien voulu se prêter à ma suggestion (pas originale pantoute) de switch de carnet. Moi j'ai écris pour lui le carnet-roman The Sims et PS2 en échange du long poème précédent... on s'est bien amusé!

 

Pourquoi toi?

Parce que tu n'es pas indifférente à mon charme.
Parce que je ne suis pas indifférent au tien.
Parce que tes paroles m'inspirent.

Parce que ton sourire m'éblouit.
Parce que ton rire m'exalte.
Parce que j'adore tes yeux coquins et ce qui se cache derrière.

Parce que tu me fais rire aux larmes.
Parce que ta voix m'envoûte.
Parce que tu frémis quand je te caresse.

Parce que tu embrasses divinement bien.
Parce que plus tu me parles, plus je t'écoute.
Parce que j'écrirai des poèmes pour toi... et des opéras aussi.

Parce que tu es féminine.
Parce que je suis masculin.
Parce que tu me susurres des mots à l'oreille (qui me rendent fou).

Parce que tu apprécies mes affections.
Parce que tu aimes que je joue dans tes cheveux.
Parce que tu es plus intelligente que moi.

Parce que je crois que tu as beaucoup à m'apporter.
Parce que tu es une forêt infinie à défricher.
Parce que tes vêtements me supplient de te les enlever.

Parce que où que tu sois, j'irai te rejoindre.
Parce que ton odeur est unique.
Parce que tu es douce.

Parce que tu es belle.
Parce que tu es belle.
Parce que tu es belle.

Parce que tu me dis que tu as de la chance de m'avoir pour toi seule.
Parce que tu me dis que j'ai des mains magiques (et/ou autres).
Parce qu'à côté de toi, je ne cherche pas la vérité, elle est déjà là.

Parce que tu me supplieras de continuer.
Parce que tu veux être libre.
Parce que je serai libre.

Parce que tu ne me juges pas... ou si peu.
Parce que je suis un lit de rivière et toi le torrent printanier.
Parce que tu m'acceptes malgré mes faux-pas.

Parce qu'on a vécu et qu'on se raconte nos vies.
Parce que je suis le volcan et toi la lave.
Parce que je resterai à la maison.

Parce que me réveiller est encore mieux que m'endormir près de toi.
Parce que je suis la bombe et toi l'atomique.
Parce que tu me laisses ouvrir la porte pour toi.

Parce qu'il y a plein de choses que je veux te dire.
Parce que tu as une carrière (et des tailleurs craquants).
Parce que tu me gardes alerte et actif.

Parce que j'oublie tout... Sauf ton prénom.
Parce qu'il fait toujours chaud à côté de toi.
Parce que je te protégerai des tourments extérieurs (quand tu me le
demanderas).

Parce que j'adore le goût de ton rouge à lèvres.
Parce que je veux voyager avec toi.
Parce que je suis fou de toi.

Parce que je serai ton complice.
parce que je suis une sonde spatiale et toi l'Univers en expansion.
Parce que tu es partout autour de moi.

Parce que le huitième jour, Dieu te créa.

Pourquoi toi? Parce que moi.

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