Le pragmatique romantique

Ou l'inverse.

2006/01/31

 

Grano

Comme ça l'air de rien, ma blonde est en train de me faire virer grano. Le secret est dans la méthode. Sérieusement, elle est aussi gourmande que moi, alors elle me fait découvrir la gourmandise santé (le ronforcement positif je pense que ça se nomme comme méthode). Je vous jure, j'ai le humus 7 poivres fontaine-santé avec coriande fraîche dans un pain de blé bio qui me délecte le palais en ce moment même. Ce n'est pas impoli hein, de taper au clavier la bouche pleine?

 

Rant dedans

Petit rant ce matin, j'écoutais hier matin Marie-France Bazzo et un petit segment de la première heure m'a vraiment tapé sur les nerfs, en fait un petit commentaire anondin et cette attitude chiante des boomers qui se veulent intellos, un commentaire à propos de Stockwell Day et de ses croyances. Je suis altermondialiste, je suis de politique sociale de gauche, je suis pour le libre choix, les choix de vie, avec qui on passe sa vie, le droit porter un enfant, on non... et tout ça.

Je suis aussi pour le libre choix d'idées, surtout quand ces choix sont de portée individuelle. Alors calisse, si quelqu'un veut croire que Dieu existe et qu'il a créé le monde, please, on pourrait tu le laisser en paix? Pourquoi ça serait plus con de croire à ça que de croire que c'est un hasard intergalactique qui a créé les merveilles du monde?! Ok? L'honnêteté intellectuelle, c'est aussi de permettre aux autres d'avoir des idées qui ne sont peut-être pas les vôtres. Sinon, intello-boomers-athée-comme-si-votre-vie-en-dépendait (ouais, c'est de l'ironie), c'est du dogmatisme votre affaire. Pas drôle hein?

Moi je suis déiste. Je suis chrétien. J'en suis fier. Ça m'aide intellectuellement et pragmatiquement, je trouve que c'est très sensé. Je suis bien tanné que ça soit con et absolument de la méchante droite de croire en Dieu. Même au Québec. Malgré toutes les atrocités qui ont été commises au nom de dieu (ou y'a de l'homme y'a de l'hommerie), faudrait pas oublier non plus les gens qui se sont dévoués pour les autres. Les professeurs, les infirmières, ceux qui aident les nécessiteux, les gens de la rue, les orphelins, les mal-aimés... ce sont souvent des gens d'une grande foi et d'une grande sagesse humaine. Et pis oubliez pas que Jésus quand il pète une colère, c'est pas beau à voir! Hehehe.

Bon ça fait du bien d'envoyer promener les boomers-intellos-athés! Je peux retourner travailler là.

2006/01/30

 

Matin mellow mais organisé

Occupé, très, mais en paix aussi. Bien assis à la table de l'appart Montréalais, un troisième café à ma gauche, entre mon laptop mini et mon autre en cours d'installation (je passe du 12" au 15"). Indicatif présent à la radio, une grosse soumission en cours de finalisation, une liste des tâches de la semaine bien en ordre, classée, triée, priorisée, une vingtaine d'items quand même, on ne s'ennuie pas...

Semaine en mode "sans les enfants", après un long weekend de chalet vendredi (merci Joss!) et samedi à St-Sauveur. C'est dommage d'avoir oublié l'appareil photo, l'image des 5 snowboards planté dans le banc de neige au chalet résumait tellement bien le week-end. J'entends à l'autre bout de l'appart (long couloir typique de ce type de logement sur le Plateau), elle travaille: coordonne, monte, dvd brûle, gère. J'aime bien l'entendre ainsi. Bon je retourne à mes documents importants là.

Bon, j'ai mis dans mon horaire de blogguer à chaque jour. Ici, sur afrog et sur le nouveau blog au boulot. Sur FACIL aussi, pas à chaque jour mais plus souvent, on préapare une grosse conférence pour le mois de Mai. J'ai plein d'affaires à raconter il me semble. On se reparle plus tard, avec des affaires un peu moins plates, selon moi, c'est un billet un peu drabe ce matin, mais je voulais lancer ma semaine avec un billet du lundi matin... Enligné la musique et les doigts sur le clavier. Pat a bien raison, faire ce que l'on aime, c'est un raccourcis vers le bonheur. Demain je vous raconte notre longcourcis de samedi, détour heureux de plus d'une heure en chemin vers la montagne.

(Les plus astucieux auront remarqués que le lien vers Pat - que je surnomme commme si on avait élevés les cochons ensemble - c'est juste du link whoring parce qu'il est chroniqueur pour le plus grand quotidien français d'amérique du Nord. Non mais, je ne lis jamais son journal version papier, mais via blog, hey, c'est comme juste pas pareil man! Avec Matthieu, JF Coderre et Martine qui chroniquent et bloguent, c'est presque gênant... bon il y a bien le blog de Joblo au devoir, mais je le trouve plate et les commentaires sont fermés, parle moi de ça une ambiance si asceptisée... if you can't stand the heat, get out of the kichen! Je pense que je suis en forme pas pire, si on en juge par la longueur de mes commentaires parenthésiques, d'ailleurs, vous l'aurez remarqué puisque vous faites partie des astucieux lecteurs, que la parenthèse, les points de suspensions et les points d'exclamations font partie de ce qui définit mon style littéraire si particulier, tel qu'il le sera noté dans un quelconque cours à l'UQAM en 2015 quand ils étudieront les premiers blogues Québecois... hehe!)

2006/01/26

 

Du sans plomb dans les oreilles...

Retrouvé Nobody's Fault but Mine, en version unledded quelque part dans les confins du torrents de bits... C'est exactement le genre de musique nécessaire pour une journée complète de rédaction de trucs importants mais un peu plates à écrire (des soumissions, des présentations, des planifications, etc)...

2006/01/25

 

En plein ça...

Oh boy. Je viens tout juste de renverser un plein chaudron de nouilles (eau bouillante en prime!) sur mon plancher de cuisine. C'est dommage que je me sois fait piquer mon Treo, j'aurais pu prendre ça en photo, c'était vachement post-moderne comme pattern visuel...

En tout cas, je me disais que c'était exactement le genre de contenu poétique et intellectuel que je pouvais partager avec vous, vu que j'ai une rage de blog (et que pour aider le surplus de travail, mes enfants n'ont pas d'école demain, donc on peut souper tard - faut bien, cuire les nouilles deux fois, ça retarde - mais surtout il n'y a pas de devoirs à faire ni de lunchs, vous voyez, même mes parenthèses sont en formes, c'est bon signe!). Ben voilà. Je considère ce double billet dans une journée comme mon retour officiel. Je pourrais bien ne plus rien publier pour des jours et des jours, faut pas me prendre trop au sérieux, surtout...

MAJ : Un des avantages de rester en banlieue, c'est que de pelleter ça aère l'esprit et ça évite le gym. Ça fait du bien.

 

Ça bouge du côté de la grenouille...

Si vous êtes curieux de savoir ce qui se passe du côté professionnel de ma vie, j'ai posté une mise à jour significative sur mon site de geek... Ah oui j'ai vraiment beaucoup beaucoup de travail à faire ces jours-ci, donc - curieusement - ça me donne encore plus envie de blogguer. Mécanisme de soupape je suppose...

2006/01/20

 

Stie

J'avais tellement si bien raconté toute ma soirée pis mon ordi, pourtant nouvellement réinstallé, a foutrement planté. Stie. Tant pis, pour une fois que j'étais inspiré, mais pas mon ordi. Non mais, pour un geek, c'est plus qu'ironique... Pour un résumé, c'était grosse semaine + meeting de vendredi avec MC et Bruno et Whisky au Boudoir et DVD de Sex and the city (way too girlie, sujet d'un autre post, ok, je demeure homme rouge, c'est justement ça l'idée...) et pad thai et vin rouge simple et pas trop cher... Ouais. C'était tout ça en 4-5 paragraphe. Ben c'est la version condensée, ok? Si ça fait pas votre affaire, allez demander au gars qui est supposé implanter le "auto-save" dans blogger pourquoi ça n'a pas fonctionné cette fois-ci!

Chérie, t'arrives bientôt? J'ai rattrappé mon retard et je suis rendu à l'épisode 4, de la deuxième partie de la saison six... Je vais t'attendre pour écouter l'épisode, mais pas trop longtemps! Une chance qu'il reste du vin et du wifi...

2006/01/19

 

J'aurais envie d'écrire...

J'aurais envie d'écrire, mais je suis crevé comme un vieux pneu.

J'aurais eu envie d'écrire, parce que jadis je me disais qu'ainsi j'existait un peu plus.

Mais voilà que j'existe amplement ailleurs, alors ça devra être pour une autre raison.

Je souris pourtant, parce que je sais très bien, que ça reviendra. Sûrement.

Et puis je n'ai point de contrat lassant ou d'éditrice sur le dos, pour l'instant.

J'écrirais encore, ici ailleurs, pourtant. Éditrice en prime, projet de livre en vue.

J'écrirais parce que ça me tente. J'écrirais parce que j'ai le temps. J'écrirais.

Parce que ça va me brûler. Encore. Ça viendra. Tout vient à point. À qui sait. Attendre.

Je vais écrire mes mots sur électrons libres.

Je suis le chevalier sans cause, armé de son épée de mots et de son bouclier de roses.
Je déclare à qui veut bien l'entendre, que demain j'irais terraser le dragon qui règne sur autrui.
Du haut de mes paragraphes enchassés de rimes et du ma si peu modeste prose.
Seul ombre au tableau, demain, demain! Chaque jour qui se lève est un aujourd'hui...

 

Transfert de serveur en cours...

Madames et messieurs, pour votre information, veuillez notez qu'un transfert de serveur est en cours sur le blogue de Yannou et qu'une interruption de service est possible pour quelques heures au cours des prochains jours.

Ça semble pas mal terminé, le propriétaire de ce carnet pourra commencer à faire le ménage ici, à ce que je vois, c'est déjà commencé...

2006/01/12

 

Se voler du temps?

Je viens écrire ici comme un voleur... Je me vole à moi-même, des minutes de sommeil. Trop tard, encore une fois. Minuit trente environ. Couché trop tard hier. Trop difficile de se lever ce matin. Trop de belles choses qui arrivent dans ma vie ce dernier mois. Quand j'en ai trop à écrire, je n'écris plus. Drôle de mécanisme d'auto-défense s'il en est un.

Comblé d'amour. Elle est ce que je cherchais, sans savoir ce que je cherchais. Vraiment. D'une intensité rare, d'une complexité riche et qui m'allume, d'un délice du quotidien de la vraie vie si heureux doublé d'une acuité de rêves à court et à long terme si forte que grisante. Vécu le dernier mois à partager mes journées et mes nuits avec elle, mes rêves et mes angoisses. Et à trouver tout ça si réjouissant. Je devrais faire un pêle-mêle comme Joss pour raconter mon dernier mois. Ou déconner de gros niaisage assumé comme Alex pour laisser sortir quelques impressions par extension.

Mais non. Après moult lavabos de vaisselle, lavage, pliage et autre niasages de travail trop tard le soir parce que les enfants sont enfin couchés (oui, yes, j'ai trouvé une gardienne, mais pas pantoute sur internet, dans les annonces du babillard de l'épicerie du quartier, comme quoi!), je flâne, je lis, je me trouve en photo et je me dis que je devrais bien aller me coucher. Je devrais.

Mais je suis attiré ici, je m'ennuie d'écrire, je comprends pourquoi je n'écris pas tant que ça, ce n'est plus un besoin si essentiel, je blogue realtime à ma douce presque tout le temps et on s'allume d'idées et de vraie vie tout le temps... Et puis bordel ce titre de blog qui n'a plus rapport faut que je le change enfin, espoir peut-être que c'est encore bon, mais solitude temporaire, c'est tellement un dossier réglé que c'est gênant de trainer ainsi!

Ouais. En plus, professionnellement c'est super stimulant. Mais je ne vous en parle pas ce soir. Et ça sera posté ici et sur afroginthevalley, dans les prochains jours. Deux versions de la même histoire. L'histoire du gars qui avance et qui fonce et qui s'amuse. L'histoire du gars si heureux qu'il n'en écrit presque plus. L'histoire du gars que sa vie imparfaite lui plaît quand-même tellement. L'histoire du gars qui sait qu'il flotte mais qu'il doit rester humble parce que la vie ça ne se contrôle pas. L'histoire du gars qui aurait tant de problèmes s'il s'arrêtait pour les écouter mais qui fait la sourde oreille et qui sourit et qui finalement s'en sort pas si mal du tout!

Ça ne sera pas la triste histoire vécue d'un gras tranquille, d'une fille perdue, qu'il avait connue un lundi soir. Oh non. La vraie et heureuse histoire vécue d'un gars bouillant et d'une fille trouvée, connue et reconnue sur internet par son blogue et conquise et reconquise à chaque jour DLVV, sur sa peau, dans ses yeux, dans ses oreilles, dans son coeur, à s'inventer le passé le présent et le futur, à se raconter ceux-ci, à savoir que ce que l'on déclare comme vrai le devient, si on s'y applique un tant soit peu.

Ah oui. Je suis encore aussi romantique. Encore pire même. Idéaliste. Avec des mots à partager, à offrir, à sacrifier sur l'autel public des mots à jamais inscrit dans la cache de Google. Yep. Pas d'archives effacées ici. Pas de "je n'ai pas vraiment voulu dire ça" non plus. J'assume tout. J'écris donc je suis. J'existe encore plus par mes mots partagés avec vous. Pas que le fait d'exister soit remis en question. Oh non. J'existe tout plein. Tant que ça me fait tourner la tête.

Et j'ai volé 10, 20, 30 minutes à mon sommeil là. J'en suis presque fier. Presque. Parce que hein, demain matin, 6h30, cadran qui buzze, ça va faire mal. Et je vais me demander qui m'a volé les minutes de sommeil précieuses que j'ai perdues. Je vais me le demander parce que j'aime bien me faire à croire que ces minutes, elles ne sont pas perdues. Investies? Hein, me semble, investie ça serait moins pire? Dépensées à crédit alors? Promis je rembourse dès que je peux. Promis. DLVV. Ah non. Fuckit.

Pas perdues. Pas investies. Pas à crédit. Partagées tiens. Des minutes partagées. Des miennes, des vôtres. Aucun déficit. Peut-être un soupçon de profit pour chaque partie concernée. Juste un peu. Comme de l'espoir tiens. Partage d'espoir. Idéaliste pragmatique. Romantique humble. Me semble que je devrais trouver quelques racines intéressantes là. Me refaire un titre. Faire une fusion de mes multiples moi internet (hehe, oubliez ça, deux nouveaux blogs en élaboration en ce moment!). Espoir partagé. Espoir collaboratif. Espoir offert. Espoir d'une magnitude extraordinaire. Non mais. Ça déborde là. Ok, ok, il va se coucher l'idéaliste. Mais juste pour revenir encore plus en forme dans les prochains jours. Vous aurez été prévenus!

2006/01/03

 

Je me cherche quelqu'un pour garder mes enfants...

J'ai posté quelques annonces dans des forums spécialisés (vive l'internet en 2006!) mais je me dis que ça serait fou de ne pas au moins poster l'annonce ici... alors si vous connaissez des gens que ça pourrait intéresser, passez le mot!
Bonjour je cherche une gardienne pour mes trois enfants de 8,10,12 ans à Bois-des-Filion, pour les prendre soit chez vous (dans la région de bdf/terrebonne/lorraine) ou chez moi. C'est pour la période après l'école, de 14h30 à 18h30 environ. Aide aux devoirs et soupers à l'occasion si possible. Tarifs à discuter. Disponible immédiatement (pour le retour à l'école le 9 janvier).

Vous pouvez me contacter par courriel à sylvaincarle a gmail point com.

Je suis un jeune papa qui aime beaucoup ses enfants, interview (avec les enfants et moi) et références requises. Ce sont des enfants très facile à garder, je peux aussi vous donner la référence de leur ancienne gardienne qui a du retourner sur le marché du travail pour valider que ce sont des anges ;-)

Merci!

2006/01/01

 

DLVV

NDA: Message écrit le 25 décembre et sauvegardé en mode brouillon, tenté de publier ce matin avec la date originale mais blogger me fait un bug de l'an 2005, alors il est daté d'aujourd'hui... pour mes réflexions de la nouvelles année, ça viendra sûrement, j'ai été très inspiré de vous lire ces derniers jours!



Dans la vraie vie
. C'est la traduction de l'argot internet IRL, in real life. Cette expression illustre bien l'équilibre que je tente d'atteindre dans toutes les sphères de ma vie. Tout est une question d'équilibre.

Cette expression me revient ce matin pour plusieurs raisons. Après avoir constaté ce matin que ça faisait presque deux semaines que je n'avais rien écrit ici. Pas grave. J'écris quand je peux, quand je veux. Si ça ne me tente pas, ou si je suis trop occupé ailleurs, IRL, ça peut bien attendre. Ce n'est qu'un blogue après tout. Ce n'est qu'une toute petite lucarne sur une partie de ma vie que je décide, consciemment, de partager avec vous. C'est tout.

Cette expression me reviens aussi parce que nous avons reçu une carte Yannick et moi. Une vraie carte de Noël, la première à vie avec nos deux noms sur l'enveloppe, avec de belles lettres manuscrites, rouges, vives, joyeuses. Des jolis mots sur papier d'une personne chère qu'on apprécie beaucoup tous les deux, dans l'avoir jamais rencontrée DLVV (ça viendra, ça fait partie de nos projets d'aller la visiter dans ses contrées lointaines).

Je lis à droite et à gauche, des petits épisodes de vie partagée, des petits éclats de mots, répandus sur internet dans la langue que j'aime par des gens que je connais, peu, pas, peut-être, beaucoup, énormément. Et je lis les récits des arrivées, des départs, des amours, de malheur, des angoisses, des bonheurs. Des grandes choses, des petites, des idées importantes et sérieuses et des conneries délirantes.

Demain je retrouve mes enfants après 14 jours sans eux, ou je les ai croisés brièvement deux fois mais ils étaient chez leur mère. J'ai hâte d'aller jouer dans la neige avec eux. Faire du snowboard. Des forts. Des bonhommes de neige. De les entendre dire "elle est vraiment super la blonde de mon père". Et des "je t'aime" dans mes bras. DLVV, je suis vraiment comblé. DLVV, je suis heureux des merveilles que je vis.

Me reste juste à trouver un nouveau nom pour mon blogue ici, probablement garder "espoir" encore dans le titre, mais "solitude", vraiment pas. Jamais été aussi bien entouré, IRL ou sur internet. Parce que la vraie vie, elle se vit ici aussi, un peu. Un peu. C'est quand même par ici que j'ai rencontré celle que j'aime tant. D'ailleurs, est-ce qu'on a manqué les nominations pour le couple-blog de l'année? ;-)

Archives

2003-01   2003-10   2004-03   2004-07   2004-08   2004-11   2004-12   2005-01   2005-03   2005-04   2005-05   2005-06   2005-07   2005-08   2005-09   2005-10   2005-11   2005-12   2006-01   2006-02   2006-03   2006-04   2006-05   2006-06   2006-09   2006-12   2007-02   2007-06   2007-07   2007-12  

This page is powered by Blogger. Isn't yours?