Le pragmatique romantique

Ou l'inverse.

2005/12/25

 

Joyeux Nöel

2005/12/13

 

Raconte-moi!

Tombé là dessus tantôt - Conteurs québécois d’aujourd’hui: De bouche à oreille. Une citation de choix (Fred Pellerin) :
«Moi, je recueille de la confidence rurale, affirme-t-il. Tu me demandes comment je m’explique le renouveau du conte. Ben voilà : Années 80 : référendum perdu ; la bulle techno-financière : le conte est une affaire de ma tante. Puis viennent les années 90 ; la globalisation du village ; le World Beat et la rencontre avec l’autre. Quand tu te mets à écouter de la musique africaine, tu commences à te demander : “Moi, elle est où, ma racine ? Je suis un peaufineur, un gosseux de racine. Le conte a des vertus écologiques, il embellit le quotidien. Avant, pour le monde de chez nous [Saint-Élie-de-Caxton], ce qu’ils racontaient, c’était juste du jasage. Maintenant, on se dore le merveilleux ambiant (sic !)»
Je commence à peine à découvrir cet univers du conte, mais il me plait déjà énormément, par ses racines québécoises propres et son universalité, son sens de la communauté (de conteurs comme de racontés) et le retour à l'oralité... ça me rapelle drôlement les blogues tiens donc!

 

Surf et Turf

Soirée de quality time juste là, en ce moment même... Bien assis au grand bureau full equip du salon de l'appart du plateau de ma blonde (du de du de...) j'ai LedZep dans les speakers, trois écrans pour me brancher dans l'espace cyber où j'erre (deux sur son ordi, un autre sur mon laptop, réseauté ensemble et tout, le iTunes de la tour G4 s'abreuve à la librairie partagée de mon portable). Boréale à la main, sandales etnies aux pieds, je surfe avec joie. Je lis. Je procrastine allègrement. En fait c'est de la procrastination quand on a rien d'autre à faire? Pas certain...

Yannick est partie chanter, ça lui chantait, ok pas fort comme mot de jeu, mais bon, ce que je voulais dire, écrire plutôt, c'est qu'elle est ailleurs et que moi je suis là, heureux, serein, tentant de prouver que faut pas être malheureux pour écrire, que y'a pas que le spleen pour faire carburer mes doigts à transmettre des mots, tiens donc surfin usa de pennywise qui commence à jouer, ça fitte drôlement bien avec le mood sandale et surfing (web). Bon je me demande bien ce que je pourrais écrire ce soir... Mes 20 vérités? Mes ins et outs de blog pour 2006? Ou alors rien? Non quand même, ça peut pas être rien! Ah oui, je pourrais écrire pour coïtus aussi, ça fait longtemps.

2005/12/12

 

Ce que je veux pour Noël...

Bien installé dans un divan plateautois, pas orange, mais vert, mon laptop sur les laps (cuisses) et mes doigts sur le clavier, je rétrospecte mes derniers jours pour vous en temps irréel. À ma droite, y'a la dj de la maison qui shoot du Jean Leloup dans les speakers de l'appart, dans son silence un poisson lune, philosophait au fond des brumes, mais jamais Némo ne saura les noires pensées du poisson chat...

Ceci étant dit, je dois quand même avouer, comme le disait la dj en question, nous sommes un couple-blog. Hehe. Non mais je trouve ça intéressant comme perspective. Je ne l'aurais pas si bien dit. Nous assumons nos egos et nos divagations publiques dans un même souffle. Nous sommes réseautés à la même source, ouverte. J'ai les doigts qui me démangent d'écrire, mais l'effort pour le faire me semble plus grand qu'auparavant. Peut-être que j'investis ailleurs. Peut-être...

Et puis, vendredi dernier, pour conclure un deux semaines consécutives avec mes enfants (leur mère était en voyage et en fin de session), donc après un 14 jours bien tassés de paternité joyeuse (mais quand même un peu éreintante, je suis sincère avec vous là, mon complexe du super-héros ne résiste pas à la candeur de mes flots), j'ai eu la surprise d'avoir un appel de la mère de mes enfants qui me déclarait qu'elle était arrivée un peu d'avance à ma maison avec les enfants dont il est question (because la grève, c'est moche, je comprends l'idée mais c'est pénible pour les parents hein!) et dans un même souffle "et-ta-télé-elle-est-où-la-fenêtre-était-ouverte-ça-fait-des-mois-que-je-ne-vis-plus-ici-mais-me-semble-qu'il-manque-des-choses"...

Elle avait tout à fait raison... busted. Les imbéciles (malheureux) étaient entrés par une fenêtre du sous-sol qu'ils avaient forcés, et dérobés le peu de trucs intéressants qu'il y avait dans la maison (la bonne affaire de la séparation des biens de la dernière année, c'est qu'il en restait pas mal moins!). Donc, plus de télé, plus de gamecube, plus de CDs (une trentaine, tous rippés déjà dans mon iTunes, j'ai perdu le support mais pas la musique) et quelques autres trucs pas si importants. Deux items douloureux, les instruments de musique des enfants à l'harmonie de l'école (une clarinette neuve et un trombone, non mais, ils vont faire quoi avec ça?)... Le pire, côté matériel, c'est qu'ils ont même pris mes côtelettes de porc au frigo que je devais faire pour souper. Calisse. Non mais, ça m'a fait chier.

Le vrai pire, c'est que mes enfants étaient insécures et tellement tristes de ce viol de notre maison, les trucs on s'en fout, mais d'entrer ainsi dans notre intimité, c'était vraiment troublant. Moi, j'étais zen. En contrôle. Rassurant. Honnêtement, le timing était pas si mal. L'avant dernier jour avant qu'ils quittent pour passer deux semaines avec leur mère, à Montréal. Moi je quittais pour aller vivre deux semaines de plateau avec ma douce. Alors aussi bien avoir une maison dépouillée, hein, j'ai plus peur de me faire voler dans les deux semaines ou je ne serais pas en banlieue. Vu de même... Ouain. Poche pareil.

La vie me réserve de ces surprises. J'ai trouvé une femme extraordinaire qui me comble dans tellement de domaines de ma vie que j'ai presque peur d'en parler tant mon bonheur déborde. Depuis plus de deux mois (10/10, pas pire comme date, je vais m'en souvenir!) je file un bonheur délicieux des petits et des grands moments. Elle a rencontré mes enfants il y a quelques semaines et ils sont déjà très à l'aise ensemble (d'un côté comme de l'autre). La mère de mes enfants semble vraiment apprécier ma nouvelle copine, et j'ai un plaisir malin à entendre mon plus petit parler de "la blonde de mon père"...

Malgré cet événement de vendredi dernier, nous avons passés une fin de semaine relaxe, souper chez mes parents samedi pour la fête de Jacob (à l'honneur, des legos en masse, un cd de green day, des vêtements cools et un livre pour faire ses propres bds), selon lui, c'était sa "plus belle fête" depuis longtemps (hehe, il a dix ans quand même). Dimanche faire les sacs après un déjeuné ou Yannick leur a fait des pains avec un trou en coeur pour mettre un oeuf (un succès culinaire affectif) parce qu'ils sont maintenant avec leur mère jusqu'au 26 décembre, date ou je vais les retrouver pour faire un réveillon en famille suivi d'une semaine en vacance (snowboard au menu, entre autre, mais neige en masse).

Alors, j'ai deux semaines vraiment intéressantes devant moi, dans un contexte que je n'ai pas connu depuis des années, dans un endroit que j'affectionne, de La Roche et Mont-Royal, avec celle qui sait me prendre sur tous mes tons et dans tous mes états. Je suis curieux de voir ce que ça va produire, du moins, pour l'instant, c'est une paix intense et une joie toute consommée sur un divan vert, avec des cliquetis de ses doigts sur son clavier en symphonie avec ceux des miens sur mes propres touches. Cliquetis, commentaires, écriture, soupe à l'oignon, bière blanche et bain mousseux. Serein des jours à temps pleins avec mes enfants, serein de ceux ou je trouve une tranquillité que je sais apprécier à sa juste valeur. Who could ask for anyting more? Père Noël, cette année, je ne veux rien de plus. Je veux juste que ça continue. Ah juste une affaire. Ah oui, pis que les côtelettes de porc aient été passées dates et pas mangeables, provoquées un mal de ventre terrible. Ok? Juste ça.

2005/12/06

 

Du pourquoi j'écris moins...

Ouais. En effet. À moins de vivre sous une roche, ou de ne jamais venir par ici, vous aurez remarqué que j'écris moins souvent dans ce petit coin du cyberespace. Ce qui pourrait vouloir dire que j'écris ailleurs. C'est faux (du moins pour l'essentiel, je n'oserais pas qualifier ce que je fais dans ma job de jour d'écriture au sens propre).

En même temps c'est poche parce que ça confirme un peu la théorie contre laquelle je m'élevais auparavant comme quoi faut être malheureux pour écrire plus/mieux. Étant donc très heureux, j'écris moins, moins bien, j'ai 3-4 billets sabotés sauvegardés dans un état semi-comateux quelque part sur le disque dur de mon laptop.

Ça pourrait aussi être une simple question mathématique, mon boulot me prends pas mal de temps et d'énergies ces dernières semaines, ma vie de père de famille toujours tout autant et ma vie amoureuse reçoit une dose massive d'investissement bien mérité (j'étais loin d'être en déficit dois-je préciser, mais c'était sur un autre mode, dans un autre registre à tout le moins). Bon je vous épargne la gestion de l'ex, malgré quelques soubresauts c'est pas si mal, finalement à ce niveau là.

Donc, alors, qu'est-ce que? Rien. J'ai juste moins envie d'écrire. Je ne vais pas faire une crise avec ça. Moins d'envie, moins de temps, mais vous savez, ça reviendra. Ça reviens toujours. Ailleurs, ou j'ai vécu plusieurs cycles du genres, je dirais que c'est entre 2-5 fois par année (selon les variations invariables de la vie). Alors patience, si ça vaut le coup. J'ai envie d'écrire mais peu de temps. Parfois, comme ce week-end ou j'avais un peu de temps, j'avais pas envie...

D'ailleurs, si vous avez des suggestions, faites-le moi savoir, ça aide la motivation. De plus, quand même, j'ai passé les deux dernières semaines à temps plein avec mes kids, ça gruge l'énergie pas à peu près ça... ça se termine dimanche qui vient. Après, deux semaines sans enfants, tout plein de temps avec ma douce. Ça va probablement permettre plus d'occasions. Et ensuite une semaine de vacances avec les flots, pas de boulot. Ça fait longtemps ça aussi!

Alors, beaucoup de mots pour vous raconter un peu pourquoi si peu. Ah oui, j'ai lu aussi, pas mal de livres, faut dire que ça aussi ça empêche d'écrire! Le tout dernier, Le Parfum de Süskind, fût un vrai délice. Et le précédent aussi, un recueil de Rimbaud. Et Gabriel Garcia Marquez aussi, et Marie-Hélène Poitras en cours de lecture. Ensuite j'ai du Saint-Denis Garneau sur la liste, acheté à l'échange pour 6$, une aubaine pour regarnir ma bibliothèque personnelle. Alors, voilà, je me décris, dans une drôle de position. Les yeux pochés, et le bedon, la bière sera pas la solution... (2 morceaux de robots au premier qui me trouve la référence de la dernière phrase - facile!)

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