Bon, je ne sais pas trop par où commencer ce récit, parce qu'il est dense et un peu complexe, mais je vais faire ce que je peux (heu, comme si je faisais autrement d'habitude).
Comme je l'écrivais il ya quelques jours, c'est important d'avoir lu
mon billet sur l'amour pour bien comprendre celui-ci. En résumé (pour les paresseux, parce que les pressés je ne vous parle pas, z'êtes pas crédibles là, vous lisez un blogue perso rempli de plein de rien de si important que ça) ma théorie et ma pratique par rapport à l'amour, c'est que l'amour vrai, l'
amour romantique tel que dans
son sens classique, il se doit d'être basé sur la raison. Entre autre, parce que je suis un gars pas mal émotif parfois, je m'enflamme facilement, je suis passionnel. Alors pour me garder contre moi-même, pour éviter de refaire des gaffes majeures que j'ai déjà commises, j'aime avec ma tête. Avec mon coeur et mon corps et mon âme aussi, mais la tête c'est très important.
Ce qui a pour conséquence qu'en général, je pèse mes mots au début. J'ai
déjà écrit que ça avait été difficile de réapprendre à dire
je t'aime suite à ma séparation. En fait, j'ai peu aimé dans les deux dernières années. Trois fois. Quand même, c'est pas mal. Mes espoirs de solitudes temporaires, ils ne sont pas basés sur du vent. Donc la première fois ce fut plusieurs plusieurs mois après ma séparation de l'été 2003. J'ai attendu (et guéris) pendant presque 18 mois. Je terminais difficilement une relation de plus de 10 ans, alors c'était normal que je me disais. Je devais me reconstruire. Ça aura duré 3-4 mois cette première relation post-séparation-de-la-mère-de-mes-enfants, lire le billet précédemment lié pour le récit. Ensuite, pas très longtemps après, j'ai découvert
cette fille là.
J'ai eu une relation très particulière avec cette fille là. Très spéciale. Pour des raisons qui nous appartiennent, on a décidé d'avoir une relation à distance. J'ai écris plusieurs poèmes que je compte encore parmi mes plus beaux pour elle (je suis un peu fatigué pour en faire la liste, mais si vous tombez sur un truc romantique/amoureux écrit entre le lien précédant et
celui-ci, il y a 99% des chances que c'était pour elle). J'étais très lucide de cette relation. Je savais que son mode était particulier. Mais c'était très bien ainsi, pour elle comme pour moi. Alors, quand ça c'est terminé, pour ma part en tout cas, ce n'était pas du tout une surprise. C'était la fin d'une belle aventure. Point. Pas de sanglots. Pas de remords. Pas d'amertume. Jamais d'ailleurs. Une fois j'ai quitté avec tous ces sentiments négatifs, la première fois ou j'ai vraiment quitté, la mère de mes enfants.
Mais plus maintenant. J'aime en entier. Au complet. À 100%. Avec tout mon être. Mais c'est ma tête qui décide quand ça commence
pour de vrai. Ça c'est quand je peux dire
je t'aime et assumer toutes les conséquences, positives (beaucoup) et négatives (quelques-unes). Quand je dis ces mots, ça fait écho de plusieurs autres. Je vous les laisses deviner, mais c'est très en rapport avec l'idéal romantique classique et tout ses nobles sentiments. Et donc, conséquence directe, je quitte maintenant avec ma tête. Je sais que ça peut faire mal, je sais que c'est particulier aussi, que ce n'est pas la manière commune. Je suis comme ça.
Le week-end passé, j'ai dis
je t'aime pour une nouvelle fois. Comme si c'était la première. Comme si c'était la dernière femme qui l'entendrait. Comme si j'étais pour le dire à elle seule à tout jamais. Mais ça c'est un autre billet. Un autre long billet. Un moment donné. Bientôt quand même. Parce que j'ai plein de belles choses à raconter....