Sujet du soir, le lit. Parce que c'est quand même l'endroit ou je passe une partie de mon temps, ou j'aimerais en passer plus, mais pas nécessairement pour dormir... parce que j'aime bien lire au lit. Mais pas trop souvent avec mon laptop quand même, il chauffe pas mal.
La meilleure citation concernant le lit dans mes écrits sur ce blogue est la suivante (
quand même 21 résultats!):
Voilà. J'ai un lit qui me semonce de m'y échouer, je pense que je vais obtempérer. (référence)
Intéressant de constater que c'est mélangé avec la lecture cet amas de matelas et de couvertures. Une fois, il y a un certain temps (pour garder ça flou) une demoiselle qui faisait battre mon coeur m'avait avoué "je ne fais jamais mon lit".
Je t'aime! Pas pu résister. Ça m'avait séduit tout plein. Vraiment. Quelle demoiselle de caractère quand même. Ne pas faire son lit, c'est admettre toujours pouvoir s'y échoir. Non mais, c'est vrai, dans cette rectitude du lit bien fait, lisse et droit, il y a une négation du désir. Je vous le dis!
Quand même, j'insiste que mes enfants fassent le leur, ça fait partie de la routine du matin. Ce qui me force à faire le mien pour être consistant un peu... Mais bon. Ce n'est pas si grave. Il m'attends là mon lit. Mais j'aime bien divaguer ici auparavant, parce que, sérieusement, il est un peu vide mon lit, vous savez? D'ailleurs, je me posais la question ce matin, ça prends combien de temps avant de se réaliser pleinement tout seul dans son lit double? Je veux dire, dormir au milieu là, pas sur un des côtés? J'ai quand même beaucoup d'années d'entraînement passées à ne pas prendre tout la place. Là je pourrais mais je ne pas. Belle phrase ça...
Et donc, oui, je suis tout seul dans mon grand lit. Pas toujours, c'est vrai parce que j'ai souvent un petit qui vient m'y rejoindre la nuit, quand ils sont avec moi. Surtout le plus petit Benjamin. Et il a les coudes pointus! Je le retourne en général dans son lit, je l'accompagne, je le borde et je regagne mon oasis de paix. Pour un temps. Parfois j'éclaire mon plafond avec mes yeux qui ne ferment pas. Trop souvent. Malgré ma fatigue, je ne peux pas me coucher tôt. Impossible. Entre autre parce que le soir quand tout le monde est couché, c'est un temps précieux à moi, ça m'appartiens oui. Je suis tout sourire à penser à ça. C'est un bel équilibre celui que j'ai entre mon temps juste à moi et celui avec mes enfants. Sérieusement, c'est idéal, je ne changerais pas ça pour rien au monde. Vraiment idéal, maintenant. Bon, ça accroche encore parfois avec leur mère, mais de moins en moins souvent, de plus en plus paisiblement.
D'ailleurs, j'ai pas eu souvent de femmes couchées dans mon lit dans ces deux dernières années. Non mais. Pas que je n'ai pas partagé de lit là, on s'entends, mais pas celui là. Pas
le mien. J'avoue il était tout plein de fantômes de mon ex. En fait la seule fois qu'une autre femme a dormi dedans j'ai dormi dans le salon. C'était cet hiver. Elle avait dormi dans mon lit avec son fils. C'était mieux comme ça je pense. Je fais attention à ça, surtout pour mes enfants. Mais là, j'ai fait le grand ménage. Mais là c'est ma maison juste à moi maintenant. Souvent mes enfants sont pas là. Alors je pourrais bien refaire une invitation au voyage dans mon lit. Mais ça ne sera pas facile. Parce que je suis difficile!
Viens te coucher là! Attends, je suis encore en train de blogguer.
Fermes la lumière! C'est parce que mon roman est passionant, vraiment, tu comprends?
Non! Viens sur mon épaule. Allez. Tout près. Viens.
Tu veux encore faire l'amour! Oui. Encore. Encore. Et c'est pour ça que tu es dans mon lit. Parce que tu sais que je blogue, tu sais que je lis, tu sais que je baise avec toi à la folie. Tu sais que parfois je ne dors pas. Tu sais que parfois je te regarde dormir. Tu sais que parfois je ne suis pas levable. Tu sais que parfois je me couche trop tard. Tu sais que j'ai envie de toi. Juste de toi. Je suis comme ça. Romantique et idéaliste. Tu n'es pas jalouse de mes relations virtuelles, romanesques ou des inquiétudes qui me rongent. Tu me prends comme ça, comme je suis, dans mon lit. Et le matin, tu déposes tes lèvres sur ma peau. Je ne peux m'empêcher de sourire. Impossible. Et on se fait tout un petit-déjeuner.
Avec des petites patates grillées.