Le pragmatique romantique

Ou l'inverse.

2005/10/21

 

La suite nécessaire

Si j'avais le temps d'écrire ce matin, j'écrirais la suite de ça. Allez le lire en attendant, parce que c'est garanti que le prochain billet que j'écris c'est là dessus. Je ne sais juste pas quand je vais trouver le temps de l'écrire. Mais ça viendra, c'est nécessaire. Ça va me permettre d'achever une réflexion que j'ai dans la tête depuis environ deux semaines. Que dis-je, depuis toujours.

Ça et l'imperfectitude. Un autre concept important. Donc, malgré vents et marées, ou alors grâce à vents et marées, mes tempêtes ne me rendent pas silencieux, juste trop occupé pour écrire sur mon clavier. Mais ça s'empile dans ma tête et mon coeur. Ça va sortir, doucement. Doucement. Paisiblement. Calmement. D'une Zenitude assumée jusqu'au bout. Et non merci, ça va, je ne prendrais pas un autre verre. Désolé. J'arrête de boire.

Comments:
Pathétique : qui touche, qui émeut.
Pathétiquement en amour : touché par, ému par.
Je trouve ça très sain, moi.
Aimer, ça ressemble un peu à un jeu. De guerre. Évidemment, cette opinion n'engage que moi. Il y a les généraux, les soldats, les cris, les éclats. Et les trèves. Et les cantines. Et les échanges. Et les camaraderies. Et la promiscuité. Le sang, le sperme, l'eau, les tranchées, la boue... les éclaircies, la plénitude, ce sentiment de survivre, malgré tout, la résilience, l'adrénaline, le rythme sans arrêt, le silence, les silences.
Une guerre réfléchie, pensée, révisée. Avec ses parts d'inconnu. Avec ses restes de connu. Avec, toujours, pendant, au bout, comme une lueur, l'espoir que...
Choisir de se lancer, comme au premier saut, comme aux premiers mots. Comme en se disant : «Et puis après ?». Choisir, au fond, de connaître la réponse, les réponses. Au lieu de faire «comme si». Parce que les «comme si», c'est vague. Et ça fout les regrets directement là où ça fait mal. Comme, du reste, les réponses. Reste qu'entre la première et la dernière (réponse), il peut y avoir tous ces mondes. Choisis, même quand ils sont imposés. Le coeur a ses raisons. La raison n'en a pas. Juste d'espérer avoir pris en compte assez de paramètres pour prévoir la suite, en laissant suffisamment de trous dans la dictée pour ne pas remâcher l'absurde des précédents. Pour être ébahis, surpris, charmés. Pour être en vie. Tomber est humain, s'en relever est divin. Et plonger, volontairement, est sain. Tiens. Parce qu'on ne peut que s'impliquer. Pas autrement. Parce que donner, voir au-delà, voir au-dedans, c'est ce qui rend tous les autres sentiments si fades, au comparé.
***
C'est fou c'que tu m'fais, des fois.
 
Quand est-ce que tu écris? Je m'ennuie, moi :)
 
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