Donc. Où en étions nous avant de tomber sur la dérision de l'homme moyen tel que démontrée dans mon précédant billet... Ah oui,
justement, la dérision de l'homme moyen. Y'a vraiment pas de hasard dans la vie, parfois c'est un peu plate à constater.
Au préalable j'aimerais clarifier que je ne tente pas de prouver quoi que ce soit ou d'établir des grandes théories, d'avoir une meilleure opinion qu'un autre ou de
réussir à complètement circonscrire la question. Pantoute, j'ai zéro prétention. En fait c'est faux, mais j'ai zéro prétention dans le cadre de cette réflexion à clavier haut. Ailleurs j'en ai tout plein. Mais pas là.
Alors s'il-vous-plaît, les "même Sylvain est" blablabla et "tel que chose lui disait dans ses commentaires" et "blablabla", pleeease! On est pas des enfants d'école. Il n'y a pas de score de l'argumentation. On tisse une réflexion en public, soit. Que chacun y apporte sa couleur et son contraste, tant mieux. Bon maintenant que ça c'est réglé, en tout cas, c'est relatif, mais maintenant je pense que je peux élaborer un peu sur ledit sujet en titre.
Donc, pour débuter un peu de méthode. Évitons les généralisations. Je pense que c'est ça qui m'a fait réagir de manière si virulente. Je déteste viscéralement les grosses généralisations faciles. C'est probablement pour ça que le festival juste pourrir je le déteste tant. Mais restons concentrés sur notre sujet. Sujet qui je le rappelle à l'auditoire qui serait tenté de s'endormir là, oui vous mademoiselle dans la deuxième rangée je vous vois très bien bâiller, la séduction. Vous savez que vous êtes mignonne comme ça avec le maxillaire si détendu? Allez coquine, je butine et cabotine et Pépino et Capucine.
Donc, disais-je. Écrivais-je mais je parle en même temps à voix haute dans ma tête, vous faites ça vous? Ah oui, ah oui. Bon citons donc un passage afin d'avoir un peu de viande (maigre) à se mettre sous la dent d'anthropologue improvisé :
C'est ce qui se passe quand on est sous le charme. Nous perdons notre intelligence, notre esprit de synthèse et on se laisse guider par nos désirs et nos passions.
Ben non. Ben pas moi. Ben pas en général. Ben c'est pas mon objectif et en général je suis pas mal pas pire quand j'ai des objectifs. C'est pas toujours vrai, parce que vous savez, les choses
toujours vraies, il n'y en a pas tant que ça. Mais c'est pas mal vrai. Pourquoi? Parce que je suis plusse meilleur? Pantoute. Parce que je me laisse beaucoup guider par mes désirs et mes passions avant, pas après! Ce qui permet d'avoir l'intelligence et l'esprit de synthèse disponible sur le fait! J'ai découvert ça il y a un bout de temps.
Moi, c'est cette séduction qui me plaît. Celle qui est assumée mais en sourdine. Celle de l'assurance, celle qui ne fait pas tapage, celle d'une certaine réserve. Celle qui n'a pas besoin de mettre le volume à 10. Le subtil parfum des agrumes, pas du channel numéro 5 de chez La Baie. Les yeux pétillants. Les siens et les miens. Les demis-mots. Les sourires en coin. La confiance. Pas celle de la supériorité, parce que la séduction demande un peu de vulnérabilité pour être crédible et sensible. La confiance de celui qui sait qui il est. De celle qui sait ce qu'elle veut et surtout ce qu'elle ne veux pas. C'est une question de charisme.
Est-ce que ça veux dire que c'est toujours en sourdine? Non du tout. Parfois c'est fanfare. Mais comme toute pièce musicale bien exécutée, ça ne commence pas par le solo de la fin. Parfois c'est le boléro de Ravel, c'est long, lent, langoureux. Merde quand même le boléro de Ravel, c'est pas fort. Je recommence. Parfois c'est comme le blues de Stevy Ray Vaughn, qui étire les notes en complaintes et la basse qui pompe le sang et les percussions qui éclatent à temps. Un peu mieux je pense. Parfois c'est un punk/ska sans détour, trompettes et 3/4 de temps et trois accords et deux patterns de basse à répétition, fini en trois minutes tout le monde essoufflé et en sueur.
Mais si t'es gaga en partant, peut-être que la demoiselle ça va lui faire un peu plaisir, mais sérieux, ça fait pas long feu. C'est incroyable quand même les douceurs que j'ai reçues parce que je savais lire le pacing et suivre le tempo. Oui, ça s'apprends. Oui, parfois ça s'apprends en se cassant la gueule complètement et en ayant l'air fou. Oui, ça s'apprends et ça progresse la confiance qu'on développe en soi quand on est observateur et sensible un tant soit peu. Faut d'abord apprendre à se la fermer un peu et écouter. Ça je suis poche là dedans (un peu, ok, juste un peu!). Faut apprendre à lire entre les lignes. Ça je suis pas mal pas pire. Faut apprendre à rire de soi-même aussi.
Faut apprendre à être relax. Faut apprendre qui on est pour de vrai. C'est pour ça que les hommes plus matures ont ce
je ne sais quoi qui les avantages tant. Hehe, faut que je prêche pour ma paroisse un peu, je n'ai plus la prime vingtaine! Hum là j'aurais quelques anecdotes à raconter pour illustrer mon propos, mais je pense qu'on va garder ça pour plus tard. Quand même.
C'est une thématique qui mérite d'être explorée à fond. Parce que non, ça me rends quand même un peu séduisant tout ça? Je fais des efforts là mesdames pour vous aligner mes jolis mots et avoir l'air de savoir pour de vrai ce que j'avance. Pfffft. Pas du tout. Mais il paraît que ça fait partie de mon charme...
Autofiction Matthieu tu disais? Moi j'appellerais ça de la construction par projection, c'est tu comme l'inverse? Tu deviens ce que tu veux être, ce que tu prétends être. Faut juste pas prétendre trop fort et suivre le beat. Et accepter de se tromper. Me semble que c'est sexy l'humilité, non?
Allez, faites moi l'honneur de vos commentaires, j'suis
full curieux comme diraient mes jeunes pousses.