«Moi, je recueille de la confidence rurale, affirme-t-il. Tu me demandes comment je m’explique le renouveau du conte. Ben voilà : Années 80 : référendum perdu ; la bulle techno-financière : le conte est une affaire de ma tante. Puis viennent les années 90 ; la globalisation du village ; le World Beat et la rencontre avec l’autre. Quand tu te mets à écouter de la musique africaine, tu commences à te demander : “Moi, elle est où, ma racine ? Je suis un peaufineur, un gosseux de racine. Le conte a des vertus écologiques, il embellit le quotidien. Avant, pour le monde de chez nous [Saint-Élie-de-Caxton], ce qu’ils racontaient, c’était juste du jasage. Maintenant, on se dore le merveilleux ambiant (sic !)»Je commence à peine à découvrir cet univers du conte, mais il me plait déjà énormément, par ses racines québécoises propres et son universalité, son sens de la communauté (de conteurs comme de racontés) et le retour à l'oralité... ça me rapelle drôlement les blogues tiens donc!
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