Un petit poème écrit quelque part en septembre, pour une correspondante à qui j'avais envie d'écrire de gentils mots, sans plus, ni moins... le lecteur un tant soit peu observateur pourra déceler à qui la missive s'adressait et la lectrice un tant soit peu perspicace n'aura pas besoin de se vanter dans les commentaires de ce fait. ;)L'hymne de tes denses incertitudes,
s'est fait harmonie ronde de ma solitude.
Tes questions sans clefs mais sans désaccords,
font raisonnance au signifié des à corps,
font résonner l'affect et l'intellect, goulûment,
fondre raison avec ton dialecte irrésolument.
Tes doigts sur un clavier langue troisième,
et glisse les mots que tu harangues, anathème,
le désarroi du doute n'en est pas un désaveu,
lire tes instantanéité en fenêtre, je veux.
Le staccato incessant de ton sens huitième,
rythme à mes mélopées, décidément, ça j'aime...