Le pragmatique romantique

Ou l'inverse.

2005/11/30

 

Poème d'amour béat avec beacoup de mots

Moi j'aime d'absolu.
Moi j'aime absolument au complet, sans retenue.

Je vous le concède, écrire sur l'amour et débuter de "Moi",
ça peut paraître contradictoire ou complètement parvenu en soi,
mais je vous assure c'est fondation d'espoir réel ainsi que d'émois.

Elle, ma muse fière.
Elle, brasier fantasmagorique.
Elle, invoque l'idéaliste et le pragmatique.
Elle, sait provoquer le romantique et rétorquer au cynique.

Relation de l'entière.
Totale flambée allégorique.
Pourtant, dans nos aucunes demi-mesures dogmatiques,
dans nos réflexions de toujours et de tout, sans rien d'inique...

Nous n'avons jamais été si fébriles que si calmes.

Nous pouvons bâtir des éternités, des promesses, des cathédrales.
Nous avons, d'emblée, pérennité, sagesse, feu viscéral.
De l'immensité, notre petitesse relative,
n'empêche point joie superlative.

Équilibre. Paix. Sans compromis. Harmonie.
Être tant par l'autre, être temps de l'autre.

Inventer. Créer. Rêver. Esprit. Ainsi apôtres.
Du mieux, du possible, de la cérémonie.

Dziitt. Choc électrique. Synchronicité. Intensité.
I was made for loving you. You were made for loving me.
Tu m'as appris à faire rimer amour avec tout le temps, baby.
Simplicité. Improvisé. Ou planifié. Sérénité. Immensité.

Tu as même été celle, qui par ta poésie à toi, planète rebelle,
a su mordre ma peau doucement, fait fougue de rythmes de peau salée.
Dérive à tes rivages, facile, jeux et mots et plaisir salacés.
Je t'admire, te regarde, te dévore, t'adore, vraiment, Cybèle.

J'ai souvenir de nos débuts, d'hiers qui me semblent si loin,
ayant eu avec toi tant et tant en temps rempli d'autant rejoints.

Je me promenais, sur l'avenue, le coeur ouvert à l'inconnu,
guitares punk dans mes oreilles, cheveux longs et manteau de cuir noir,
j'avais envie de dire bonjour à n'importe qui, ce fût toi, mon espoir,
t'étais pas n'importe qui, tout de suite je t'ai reconnue.

Depuis lors, depuis l'or, cueilli à tes mots et tes sourires,
depuis le bleu d'océan ou de ciel de campagne de tes yeux où j'ai plongé,
depuis souvenirs partagés de béru, de brel, the cure, de starmania, j'ai songé,
que c'est d'éternité passée que je t'aime, j'ai dû jadis en mourir.

Sourire. Mais non.
Tu sais ça aussi.
On ne vit qu'une seule fois.

C'est ce que je prétends, pas toi,
ça va, nous savons aussi, merveille,
être différents sans être indifférents.

C't'aujourd'hui, l'jour de l'an, faut changer d'maîtresse...
Moi je garde la mienne mon Joe, pour toute la vie,
c'est ça que j'lui dis, mon Joe, c'est ça que j'lui dis,
jamais de fin, jamais de fin, jamais de détresse.

Tout près d'une chandelle, ou de sauge qui encense,
dans son lit, à ma table, dehors, en public ou dans l'intimité,
même ses stress de vie, même ses larmes, même ses doutes, inimités.
elle est, sans contredit, sans aucun doute, d'amour l'essence.

Je t'aime.
Je t'aime full super extracalifigoricieusement.
Je t'aime tendrement et follement.
Je t'aime.

J'ai 40 vérités romantiques que j'ai commencé à te déclarer.
Déjà 20 de dites, il me semble, faut te préparer,
je sais, je sais, je t'ai déjà déclaré même notre épitaphe,
faut le faire, quand même, mais je n'ai pas pu m'empêcher ce paraphe...

Ici reposent en paix, encore, comme toujours, comme leurs jours,
Jude Sylvain Carle et Yannick B. Gélinas
Si vous écoutez attentivement, vous pourrez entendre un bruissement,
des rires la complicité pure de leurs chuchotements.

Comments:
hihihi... Juste à ton nom complet, on peut deviner que tes parents écoutaient également beaucoup de musique... take a sad song and make it better...
;-)
 
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