J'ai presque décidé de mettre cette phrase en sous-titre de mon carnet ici:
... parce que je pense que l'écriture permet une vraie reconstruction: elle redonne un sens à ce qui s'est effondré.
Nelly Arcan, dans une entrevue au VOIR, septembre 2001, au sujet de son mémoire de maîtrise, sur le rapport entre l'écriture et la folie. Tiens, ça doit rappeler à quelqu'un que j'aimerais bien lire le sien...
D'ailleurs, j'en suis à la moitié de Putain, je ne suis pas vraiment certain que j'apprécie. En fait, oui, j'apprécie le style, la manière dont c'est tissé, la forme me tanne un peu mais pas tant que ça, le fond et le propos reste intéressant. Je vais attendre de le terminer pour donner ma cote d'appréciation, mais c'est certainement un livre à lire, c'est de la littérature contemporaine québécoise qui vaut la peine. Dire que j'hésitait entre ça et soutien gorge rose et veston noir. Je sais, c'est pitoyable.
Mais je suis un insatiable curieux. Je risque même d'aimer ça aussi, malgré que sa chronique me tape sur les nerfs la plupart du temps (en passant vous avez vu la photo cette semaine! Rafaële, non! Please! Pas des souliers de même! Ça gâche toute ta pseudo-pause. Nu-pieds s'il vous plaît, un peu de décense quand tu t'étends sur ta hanche!). D'ailleurs, je ne suis pas d'accord avec Alex, ce n'est pas Matthieu qui devrait remplacer Rafaële. Non. Je ne sais pas qui encore, je n'ai pas eu la révélation, mais je travaille là dessus là.
Clara Ness? Marie-Sissi Labrèche? Jeune auteures en devenir, laissez-moi un commentaire ici comme seul pot de vin, je suis cheap de même, dans le sens de pas cher hein? Pas dans l'autre sens (non, je ne reservirais pas ici le même procédé que dans le billet précédant). Voilà. C'est tout ce que je peux vous écrire entre la fin des devoirs et le début du dodo. J'ai reporté ma vaisselle juste pour vous écrire ça là, j'espère que vous appréciez.