Le pragmatique romantique

Ou l'inverse.

2005/08/02

 

Pour celle qui est triste

Quand j'ai entendu ta voix, hier soir,
j'ai compris dès lors, en cet instant,
que ton coeur percé de soucis constants,
n'allait pas prétendre pouvoir surseoir.

La douleur était vraie, temporaire m'as tu dis.

Quand j'ai voulu te réconforter, bêtement,
j'ai compris alors, presqu'instantanément,
que ton coeur meurtri saurait le mien aimant,
mais souffrir n'était pas dû à ton entêtement.

La douleur était là, profondément j'ai saisi.

Quand il fallut que je fasse écart, diversion,
j'ai compris dès lors, sans boniments,
que ton coeur alourdi avait un châtiment,
conversations peu importe, profonde l'aversion.

La douleur était palpable, froncé mes sourcils.

Quand j'ai décidé de te dire je t'aime,
j'ai compris que malgré ton spleen intense,
quand tu dis moi aussi, c'est ma pénitence,
te serrer dans mes bras, mon seul anathème!

Ta douleur j'aurais voulu la porter, ainsi.

Quand je t'ai demandé si tu savais ce que ça voulait dire,
au creux de ton malaise est né le plus beau des soupirs!
J'ai sentencé ton malheur, trucidé, décapité, ou pire!
Au creux de mes yeux, cette flamme rien ne peux la tiédir.

Ta douleur j'ai fait mienne, hier, demain, aujourd'hui.

Comments:
«Doucement sans faire de bruit
comme on réveille la pluie
je vais prendre ta douleur
prendre ta douleur,
je vais prendre ta douleur.

Elle lutte, elle se débat,
mais ne résistera pas,
je vais bloquer l'ascenseur,
je vais prendre ta douleur,
saboter l'interrupteur,
je vais prendre ta douleur.»
Camille - Ta douleur

Bon excusez, ça me semblait tapropos
 
Publier un commentaire



<< Home

Archives

2003-01   2003-10   2004-03   2004-07   2004-08   2004-11   2004-12   2005-01   2005-03   2005-04   2005-05   2005-06   2005-07   2005-08   2005-09   2005-10   2005-11   2005-12   2006-01   2006-02   2006-03   2006-04   2006-05   2006-06   2006-09   2006-12   2007-02   2007-06   2007-07   2007-12  

This page is powered by Blogger. Isn't yours?