Le pragmatique romantique

Ou l'inverse.

2005/05/04

 

Mâter le matin matou...

Fracas, tornades et bruits : réveil.
Tracas, bravades et cris : enwèye!

Le matin m'assaille et mes enfants sont joyeux,
la fatigue me tiraille et mes enfants sont joyeux,
mon lit m'aspire, m'attire, mes enfants ouvrent mes yeux,
leurs sourires, pas pires, chassent le restant de paresseux.

Habillage, déjeunage, lunchage, lâche ton frèrage.

Le matin tranquille et mes enfants sont partis,
dernière qui sort ma fille, mes enfants sont partis,
la table m'attire, m'aspire, je suis grand appétit,
leurs sourires, s'étirent dans ma tête, je souris.

Café, manqué, absenté, disparé, introuvablé, j'ai paniqué.

Dépeignure totale, course à roulettes au dépôt de cafféine du coin.
Douleur animale, chair de poule pour un manque pourtant pas si loin.

Skate, flip, slide, ollie, manual, pas ce matin.
Roule, roule, roule, roule, roule, j'ai faim!

Boire substance noire, filtrée, chaude et réconfortante,
solitude, assumée, affirmée, goûtée, parfois inquiétante,
mais si peu, parce que leur présence, contraire d'envahissante,
fait la chaleur en mon coeur, jamais de tristesse déferlante.

Jamais, peut-être. Pas souvent. Sauf pour cette présence.
Celle de celle qui scelle le sel de mon existence. J'y pense.

Écrire, lire, dire, soupir, avenir, réinventir.

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