Le pragmatique romantique

Ou l'inverse.

2004/11/20

 

Fool et navire...

Sur la colline se tenait un fou, heureux d'apparence,
secret de son sourire, non-refus de la transparence.
Cicatrices certaines mais au bohneur l'allégence,
pour certains toqué pour d'autre démence.

Et ainsi il se tient, dans la tempête brève...
Combattant sans cesse, point pour lui de trève,
qu'il en vive ou que tristement il en crève,
décidé envers tous d'aller au bout de ses rêves.

Le feu qui brûle et déchire ses entrailles,
n'a point d'égal que les démons qui le tiraillent,
et conscient des ses moindres critiques failles,
il se targue d'honneur, lui l'épouvantail.

Malgré sa mélancolie certaine, sa tristesse résorbée,
il sait qu'au fond, le bonheur ne doit pas se voler,
et il espère tant un jour pouvoir par chance trouver,
le soleil de midi, chaud, rassurant, jaune, doré.

L'abîme du rêve il n'ira pas y sombrer,
il sait que ce qu'il cherche, il saura le trouver.

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